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Caserne de Rosemère: la demande d’injonction est rejetée

Benoît Gauthier est le représentant du Syndicat des pompiers de Rosemère.

Caserne de Rosemère: la demande d’injonction est rejetée

Publié le 24/03/2016

Normand Painchaud, ce citoyen de Rosemère qui avait récemment déposé une demande d’injonction provisoire pour que la Ville de Rosemère rouvre sa caserne, a été débouté en Cour Supérieure, jeudi. Il avait invoqué des raisons de sécurité pour expliquer sa démarche.

Devant ce refus, M. Painchaud, en entrevue avec Mario Dumont sur les ondes de LCN, jeudi matin, n’a pas écarté la possibilité de demander une injonction interlocutoire advenant le cas où la Ville de Rosemère procède à des opérations visant la liquidation du matériel de sécurité incendie ou s’il obtient des informations nouvelles au sujet des délais d’intervention.

Du côté du Syndicat des pompiers de Rosemère, leur représentant, Benoît Gauthier, a évidemment applaudi le geste de M. Painchaud, se disant entre autres «content de voir des citoyens faire valoir leurs droits».

Il a ajouté que si d’autres citoyens, comme M. Painchaud, désirent poser des actions semblables, des interventions qui pourraient éventuellement mener à la réouverture de la caserne et à la réintégration des 38 pompiers qui ont perdu leur emploi, que ceux-ci, «dans la mesure du possible», auraient l’appui du syndicat.

Benoît Gauthier a par ailleurs précisé avoir eu vent de l’intention de la Ville de Rosemère de se départir de ses équipements de sécurité incendie.

«Le Syndicat ne décolère pas, a-t-il mentionné. Les employés ont été entendus sur cette question par le Tribunal administratif du travail. On attend les détails.»

Satisfaction à l’hôtel de ville

À l’hôtel de ville de Rosemère, les élus ont réagi au rejet de la demande d’injonction avec satisfaction.

«La Ville de Rosemère est très satisfaite de la décision rendue par le juge. À sa face même, cette décision démontre que la Ville a bien fait ses devoirs avant de conclure une entente avec Blainville en matière de protection incendie», a indiqué Daniel Grenier, directeur des communications à la Ville de Rosemère, dans un communiqué acheminé au journal.

«Le juge a retenu les représentations de la Ville voulant que l’entente avec Blainville soit conforme au schéma de couverture de risques en vigueur et que la sécurité de la population est ainsi préservée», a-t-il conclu.

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