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Campagne d’engagement 2013 de la Ligue d’action civique: Trois candidats y adhèrent

Campagne d’engagement 2013 de la Ligue d’action civique: Trois candidats y adhèrent

Publié le 10/10/2013

À l’aube d’une élection générale qui touchera l’ensemble des municipalités, la Ligue d’action civique (LAC) mène actuellement une campagne visant à obtenir, de la part de tous les candidats aux mairies du Québec, des engagements électoraux significatifs.

Mise sur pied en 2011, la Ligue poursuit trois objectifs: une saine gouvernance des villes et des commissions scolaires, une plus grande participation des citoyens à l’administration locale et un engagement plus actif des citoyens et candidats dans le processus électoral.

«Nous posons une série des questions aux candidats sur différents aspects, comme le financement politique, les médias, la transparence, la participation, la diversité, l’éthique, la loyauté, la concurrence, la responsabilité sociale et la coopération», énumère Frédéric Lapointe, président de la LAC.

Au total, une cinquantaine de candidats à travers le Québec ont répondu à l’invitation de la LAC en acceptant de répondre au questionnaire, dont trois sont présentement en campagne électorale dans la région, à savoir Martin Drapeau, candidat à la mairie de Boisbriand et chef de l’Action citoyenne de Boisbriand, Vincent Arseneau, chef du parti Projet citoyen et candidat à la mairie de Sainte-Thérèse, et Christian Charron, candidat indépendant à la mairie de Sainte-Thérèse.

Validité du questionnaire et crédibilité des répondants

Or, à ce stade-ci, une question s’impose: comment mesurer la validité du questionnaire et la crédibilité des répondants et leurs réponses? «On présume de la bonne foi des répondants. Les mots sont importants et vont rester. Soit les gens qui ont répondu livrent la marchandise une fois élus, soit ils devront s’expliquer sur les écarts entre leurs mots et leurs gestes», avance M. Lapointe.

Interrogés quant à leur motivation de prendre part au processus, les trois candidats ont tour à tour fait valoir leur position. «J’ai soumis le questionnaire à mon équipe et c’est en équipe que nous avons répondu. En répondant, on se compromet et ça devient public. L’objectif est le même pour tout le monde, citoyens et candidats: il faut combattre la corruption», a décliné M. Arseneau.

Son adversaire, M. Charron, sceptique au départ, dit-il, reconnaît tout de même que le questionnaire pose les bonnes questions et permet une prise de conscience sur les gestes qui doivent être posés. Enfin, pour M. Drapeau, qui est aussi un des membres fondateurs et trésorier de la LAC, répondre au questionnaire allait de soi. Il s’est toutefois dit «mal à l’aise, surpris et déçu» de constater être le seul à l’avoir fait, bien que trois autres candidats à la mairie soient pourtant en lice pour les élections à la mairie (Marlene Cordato, mairesse sortante, ainsi que Sylvain Labelle et Robert Frégeau).

À la lumières des réponses, si plusieurs recoupements semblent assez évidents (tous aspirent à un financement populaire, à une plus grande transparence, à la liberté de presse et à la liberté d’expression et tous souhaitent une participation citoyenne accrue), Martin Drapeau propose au surplus la promotion du principe du colistier et dénonce la «décapitation» systématique de l’opposition à chaque élection. Selon lui, il serait impératif de revoir le mode de scrutin pour permettre à un candidat de se présenter à la fois à la mairie et comme conseiller.

Pour plus d’information, visitez le [http://confiance.ldac.ca].