Cette soirée en était une de reconnaissance envers les nombreux bénévoles qui ont œuvré à différents endroits dans la MRC afin de récolter un maximum de fonds qui, ultimement, serviront à lutter contre le cancer.
Les représentants de la SCC ont profité de la tenue de cet événement pour honorer le président d’honneur de cette campagne, Paul Larocque, maire de Bois-des-Filion et préfet de la MRC Thérèse-De Blainville. Celui-ci a été chaleureusement applaudi pour ses dix années d’implication à la cause. Un certificat d’engagement de même qu’une photographie souvenir lui ont été remis.
«M. Larocque a de plus accepté de renouveler son engagement pour 2017, au grand plaisir de tous», a souligné avec joie Marilyne Laperrière, agente de développement à la SCC Laval-Lanaudière.
Elle a aussi tenu à remercier tous les bénévoles ainsi que ceux et celles qui ont acheté une jonquille.
«Un montant de 49 699,65$ a pu être amassé grâce à vous !», a-t-elle lancé en leur direction. 
Rappelons que des événements comme la campagne de la Jonquille, mais aussi le Relais pour la vie qui approche à grands pas, pour ne nommer que ceux-là, sont indispensables à la poursuite de la mission de la SCC qui est de prévenir le cancer en finançant la recherche.
Pour en apprendre davantage ou pour donner, il suffit de visiter le [cancer.ca].

Campagne de la jonquille: près de 50 000 $ récoltés dans la région

Pour Albert Lévy, franchisé McDonald’s de Rosemère, Boisbriand, Fontainebleau, Bois-des-Filion, et Wal-Mart Rosemère, cette journée s’inscrit comme une continuité (depuis neuf ans) philanthropique à l’égard de la Fondation autisme Laurentides, puisque les dons amassés cette journée seront remis à cette organisation.
«Ma relation d’amour avec la Fondation autisme Laurentides a commencé en 2007. Et voilà neuf ans que nous nous sommes associés à vous», a souligné Albert Lévy le mardi 19 avril dernier, lors du lancement du Grand McDon. «Si cette cause me touche personnellement, elle touche tout le monde aussi.» 
Présidence d’honneur
Encore une fois, la comédienne Frédérique Dufort a accepté la présidence d’honneur de cette journée.
«Toute petite, je rêvais de pilules magiques pour que mon frère soit normal. Aujourd’hui, il a 19 ans, et pour lui, aller manger un Joyeux Festin chez McDonald’s va le rendre très heureux toute la journée. Mon frère ne sera jamais autonome, et pour mes parents, c’est une responsabilité quotidienne, aconfié la jeune comédienne. C’est important de donner des ressources aux parents, et ne pas oublier qu’ils sont aussi un couple.»
À noter que de nombreux partenaires et bénévoles seront de la partie cette journée pour animer les activités qui ont été prévues.
Quatre garçons pour une fille
Un enfant sur 68 est désormais autiste, dont quatre garçons pour une fille. En 2015-2016, dans les Laurentides, 125 nouveaux diagnostics d’autisme ont été émis, et 150 nouveaux seront à prévoir pour 2017. Une augmentation de 20 %.
«Les familles ont besoin de soutien, de cafés-rencontres, de répit, soutient Guylaine Robert, directrice générale de la Fondation autisme Laurentides. Il y a neuf ans, je ne connaissais pas l’ampleur du McDon pour l’association. Grâce à Albert Lévy, c’est 449 000 $ qui ont été amassés, de ce montant, nous avons pu construire la maison de répit à Blainville. Ça me touche énormément de voir comment les gens répondent à la demande.»
Appui
Fidèle à la cause, le comédien Emmanuel Auger a rappelé l’importance d’une maison de répit pour les parents.
«Je suis l’oncle d’une jeune fille de 20 ans, et ma sœur est monoparentale avec deux enfants. En utilisant les services de la maison de répit (48 heures), elle peut s’occuper de son autre fille de 15 ans. Souvent, l’autre enfant paie le prix et c’est bénéfique pour les parents et les autres enfants de se retrouver ensemble pendant 48 heures», a affirmé Emmanuel Auger.
Même son de cloche pour la vice-présidente de la Fondation dont le fils de 17 ans est autiste.
«En plus d’être autiste, mon fils Charles est atteint d’un déficit d’attention et d’épilepsie, et cela lui cause beaucoup de rigidité dans ses transitions du quotidien. L’anxiété qu’il ressent dans chaque transition l’amène à faire des crises d’épilepsie, alors nous devons agir avec prudence. Pour lui, aller à la maison de répit, c’est aller jouer avec ses amis, et pour nous, cela nous permet de souffler et nous occuper de nos deux autres enfants», de dire Natacha Dufresne.
L’objectif de cette journée est de 51 000 $.

À vos agendas: le Grand McDon: le 4 mai prochain

La Table de concertation en santé mentale regroupe une quinzaine de partenaires communautaires, institutionnels, policiers et du réseau de la santé et des services sociaux, tous préoccupés par les questions de santé mentale dans la MRC. Ceux-ci partagent leurs connaissances,  leurs expertise, travaillent à la sensibilisation, à la prévention et collaborent afin de mieux servir les gens touchés par les problèmes de santé mentale. Pour une quatrième année, la Table de concertation en santé mentale organise l’exposition Maux Z’Arts qui se présente de plus en plus comme un rendez-vous printanier.