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Boisbriand: Martin Drapeau veut réorganiser le réseau du transport en commun

Martin Drapeau

Boisbriand: Martin Drapeau veut réorganiser le réseau du transport en commun

Publié le 20/09/2013

Martin Drapeau, candidat indépendant à la mairie, se questionne sur l’organisation du transport en commun dans la ville de Boisbriand, remettant même en cause la réelle volonté de la mairesse Marlene Cordato d’implanter une gare de train de banlieue, tel que prévu sur le site du Faubourg Boisbriand.

Selon M. Drapeau, le déploiement actuel du réseau de transport en commun ne favorise guère l’utilisation des autobus par les citoyens. Le service est lent, laisse-t-il entendre, à commencer par celui des lignes 51 et 52. «Les trajets torpillards des lignes 51 et 52 qui vous offrent un tour de ville en 50 minutes doivent être scindés», croit-il.

De même, le service express de la ligne 59, qui mène au métro Montmorency, devrait être bonifié de départs supplémentaires, selon lui. Mais surtout, précise-t-il, il faut faire plus de promotion pour que les citoyens l’utilisent davantage, ce qui permettrait de désengorger le réseau routier.

Quant à l’implantation d’une gare, il estime que le projet de gare, tel que favorisé par Mme Cordato, n’est peut-être pas la solution la mieux adaptée pour les Boisbriannais puisque, selon toute vraisemblance, il coûte cher. «Mme Cordato, en prétextant les coûts prohibitifs d’une version trop chromée du projet, ne fait que le retarder, voire le mettre en péril», lance-t-il.

M. Drapeau dit avoir rencontré récemment les résidants du secteur du Faubourg Boisbriand, ceux ayant acheté un condominium avec la promesse d’une future gare sur le site. Or, le temps passe. «Ces gens se posent des questions et se demandent s’ils vont l’avoir cette gare», déplore le candidat à la mairie.

Selon lui, il existe pourtant des solutions alternatives à cette gare qui tarde à être instaurée. Il propose de mettre sur pied un projet pilote où un wagon de style «Budd car» ferait la navette entre le Faubourg et la gare de Sainte-Thérèse. Il constate en effet que la cour de triage à Boisbriand compte au moins une douzaine de voies de triage qui convergent vers une voie ferrée double allant en ligne droite vers Sainte-Thérèse, située 1,8 kilomètre plus loin.

«Le parcours pourrait éventuellement être allongé jusqu’au métro Concorde. Le wagon motorisé en question pourrait également, en faible période d’achalandage, être utilisé sur tout le circuit Saint-Jérôme», explique Martin Drapeau.

Il donne en exemple le cas du train de Saint-Jérôme, qui a été mis en place comme mesure de mitigation dans les années 1990, durant les travaux de reconstruction du pont Marius Dufresne. Ce service, qui utilisait de vieux trains rapiécés, au départ, est toujours en place, car les gens l’ont adopté, fait-il remarquer.

«Je suis convaincu que les usagers adopteraient un service de base, réclameraient des améliorations et les obtiendraient rapidement, car ils auront su démontrer son importance», poursuit-il.

«De plus, avec le développement d’autres centres commerciaux à Blainville et Mirabel, il devient extrêmement important que le Faubourg Boisbriand se positionne avantageusement. Or, étant le seul à bénéficier d’une voie ferrée à proximité, il devient primordial de développer cet avantage concurrentiel», conclu-t-il.