Non seulement Martin Drapeau critique la mairesse Marlene Cordato pour sa gestion de la dette publique, mais il remet du coup en question la crédibilité de ses autres adversaires sur le sujet.
S’en prenant d’abord à Mme Cordato, il lui reproche de présenter un taux d’endettement en diminution de 20 % depuis 2009. Selon lui, la dette serait plutôt passée de 118 M $ à 121 M $, se traduisant ainsi par une nette augmentation. Ce serait la hausse de la richesse foncière qui a fait diminuer les taux d’endettement, fait-il valoir dans un communiqué.
M. Drapeau affirme que Sylvain Labelle fait pour sa part campagne avec les anciens élus de l’équipe St-Jean, Mario Lavallée, Lyne Levert et Gilles Sauriol, «des gens qui n’ont rien vu ou qui ne voulaient rien voir», se permet-il de souligner.
Il doute notamment que Sylvain Labelle, à titre d’ancien chef du syndicat des pompiers, puisse avoir une quelconque crédibilité auprès des employés municipaux lors d’éventuelles négociations entourant leurs conventions collectives. De plus, le candidat Labelle lui aurait confié avoir bénéficié d’une entente avec la Ville en quittant ses fonctions de pompier, situation qui devrait être rendue publique selon M. Drapeau.
Quant à Robert Frégeau, il le considère incohérent dans ses propos. «Le candidat Frégeau déplore l’impact des décisions qui a lui-même approuvées (la réfection de l’usine d’épuration à 34 M $ plutôt que le 17 M $ prévu et l’emprunt de 25,3 M$ pour l’échangeur 15-640) lorsqu’il siégeait au conseil municipal», fait-il remarquer. «Je considère qu’il représente avec loyauté plusieurs conseils municipaux que nous avons connus à Boisbriand ces dernières années», souligne le chef de l’Action citoyenne de Boisbriand.
En conclusion, Martin Drapeau estime qu’il est le seul à pouvoir sortir Boisbriand d’une situation qu’il qualifie d’impasse financière. Il assure que lui et ses trois candidats n’ont pas les mains tachées par les scandales et erreurs du passé et qu’ils ont des idées intéressantes à proposer pour redresser l’état actuel des finances.

Boisbriand: Martin Drapeau critique ses adversaires

«Je pense que nous avons relevé les défis en matière de communication à Rosemère», a lancé Madeleine Leduc, au commencement de son point de presse hebdomadaire.
Ainsi, si elle est élue le 3 novembre prochain, la mairesse sortante s’engage à créer un forum citoyen mensuel. Ce serait un moyen, dit‑elle, de mieux cerner les besoins spécifiques des Rosemèrois. «Ce forum précédera de quelques heures la séance régulière mensuelle du conseil municipal. Elle nous permettra de répondre aux interrogations des citoyens et d’agir en amont pour régler des problématiques. Nous pourrons ainsi échanger librement et sans être contraints par un ordre du jour», a‑t‑elle dit.
Dans le même sens, la mairesse a rappelé les récents résultats du sondage Léger Marketing, selon lesquels la Ville a obtenu la note de 8,2 sur 10 pour la qualité de ses communications avec les citoyens, et ce, «alors que les municipalités de même taille ont obtenu la note de 6,9», a‑t‑elle fait rappeler.
En plus de la création de forums citoyens, l’Équipe Leduc s’est engagée à optimiser les services en ligne de la Ville en permettant, entre autres, la possibilité de remplir directement en ligne les différents formulaires de la Ville. «Nous voulons développer une vision à 360 degrés pour que les requêtes citoyennes cheminent normalement et soient traitées dans un délai raisonnable», explique‑t‑elle.
«Ainsi, dans le confort de son foyer ou au travail, le citoyen pourra transiger avec sa Ville, à toute heure du jour ou du soir. Ce sera particulièrement utile pour l’inscription aux activités, pour consulter un dossier ou pour accéder à différents services, comme ceux offerts par la bibliothèque municipale», a‑t‑elle poursuivi.
Débarcadère école Alpha 
Sur le dossier épineux de la construction d’un débarcadère à l’école primaire Alpha, la mairesse sortante a annoncé, avec à ses côtés la présidente du comité exécutif de la CSSMI et également candidate au poste de conseillère municipale, Guylaine Richer, la conclusion d’une entente de principe entre les deux parties.
Selon les informations présentées par Madeleine Leduc et sa candidate Guylaine Richer, le projet se chiffrera aux alentours de 73 000 $. Pour sa part, la Ville s’engagerait à débourser 25 000 $, en plus de céder une partie du terrain pour la construction du débarcadère.
«L’accord prévoit l’aménagement de cases de stationnement pour les parents et les autobus, et ce, pour assurer la sécurité des enfants et faciliter le va‑et‑vient quotidien», lit‑on dans le communiqué de presse. L’entente devra être entérinée par les membres du prochain conseil municipal.

Débarcadère de l’école Alpha: il y a entente de principe

Débarcadère de l’école Alpha: il y a entente de principe, affirme l’Équipe Leduc

Ainsi, contrairement à ce que les candidats Frégeau, Labelle, Drapeau et Lavallée prétendent, Boisbriand se trouve dans une très bonne posture financière, a‑t‑elle indiqué par voie de communiqué, jeudi après‑midi.
La mairesse Cordato explique l’endettement actuel par les frais encourus par les projets de l’échangeur 640‑A15 et l’usine d’épuration, lesquels représentent le tiers de la dette, précise‑t‑elle. «Entre 2005 et 2009, lorsque Sylvie St‑Jean était au pouvoir, la dette de Boisbriand a plus que doublé. Depuis 2009, au contraire, nous l’avons abaissée de près de 3 M$, tout en augmentant le niveau de services aux citoyens. Nos opposants sont de mauvaise foi lorsqu’ils prétendent que mon administration ne gère pas efficacement la municipalité», précise Mme Cordato.
Marlene Cordato affirme qu’elle et les conseillers de son équipe ont été abasourdis de voir les candidats Gilles Sauriol, Lyne Levert et Mario Lavallée s’attribuer les réalisations des quatre dernières années. «Ils ont voté systématiquement contre chaque projet d’investissement et d’immobilisation et ils nous ont mis des bâtons dans les roues dès qu’ils le pouvaient. Et aujourd’hui, ils essaient de s’attribuer le mérite de nos réalisations? C’est malhonnête de leur part», ajoute‑t‑elle.
«Nos opposants croient qu’en énonçant des mensonges, ils pourront gagner leur place au conseil. Mais les citoyens ne sont pas dupes. De notre côté, nous préférons leur présenter notre vision pour l’avenir de Boisbriand, la façon dont nous voulons travailler pour continuer à améliorer leur qualité de vie», termine Mme Cordato.
Cette dernière tient à rappeler que c’est elle qui a fourni les premières preuves de corruption en enregistrant les demandes illégales de Lino Zambito et de Sylvie St‑Jean. Ses dénonciations sont d’ailleurs à l’origine du scandale qui secoue actuellement le milieu municipal et celui de la construction.

Marlene Cordato: rectifications sur l’état des finances