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Boisbriand: la ville aux 100 citoyens…

Boisbriand: la ville aux 100 citoyens…

Publié le 25/02/2019

Bien sûr, nous savons tous que ce n’est pas le cas, puisque au recensement fédéral de 2016, la ville de la mairesse Marlene Cordato comptait bien 26 884 âmes réparties sur un territoire de 29,5 km2. Mais si, pour un instant, on s’amusait avec les chiffres en réduisant la population boisbriannaise à une centaine d’individus?

En examinant les données compilées par Statistique Canada et traitées par la CMM, on observe d’abord que Boisbriand est une ville plutôt jeune puisque l’âge médian oscille autour de 37,7 ans. Sur 100 Boisbriannais (49 de sexe masculin, 51 de sexe féminin), 24 seraient alors âgés entre 0 et 17 ans, onze auraient atteint l’âge de la retraite et l’on recenserait au moins une centenaire (les données réelles en signalent tout de même cinq, toutes de sexe féminin). Le reste de la population serait divisée en proportions à peu près égales dans les différents groupes d’âge, si ce n’est une certaine prépondérance du côté des 15 à 24 ans (16 individus) et des 45 à 54 ans (16 individus également).

Langue

Dans cette ville de sports, de loisirs et (de plus en plus) de culture, la langue de Félix Leclerc serait le principal outil de communication puisque 84 Boisbriannais s’exprimeraient principalement en français. On y croiserait cinq anglophones, alors que onze résidants parleraient une autre langue (espagnol, arabe, portugais, italien, grec et chinois, en ordre décroissant). À noter que cette population de 100 individus en compterait huit qui seraient issus de l’immigration.

Économie

Parmi les 58 Boisbriannais composant la population active, 39 occuperaient un emploi et quatre seraient en chômage, les autres composant ce qu’on appelle la «population inactive» , c’est-à-dire les jeunes de moins de 15 ans, les étudiants et retraités ne travaillant pas en complément de leurs études ou de leur retraite, les hommes et femmes au foyer, les personnes en incapacité de travailler, bref, tous ceux et celles qui n’exercent pas une activité rémunérée ou qui n’en cherchent pas une activement.

Parmi nos 39 travailleurs, neuf Boisbriannais occuperaient un emploi dans le commerce (gros ou détail), soit un de plus que dans le secteur de la fabrication. On en dénombrerait trois dans la restauration, autant dans la construction, deux dans le domaine de la santé, deux en transport et deux en enseignement. Tous les autres secteurs d’emploi seraient bien sûr occupés, mais dans des portions moindres. À noter que, pour divertir tout ce beau monde, il y aurait au moins un artiste! Dans 83,2 % des cas, la langue de travail serait le français.

Enfin, pour se rendre au boulot, deux travailleurs boisbriannais opteraient pour le transport actif (à pied, à vélo, en patins à roulettes, par exemple), idem pour les transports en commun, alors que les 35 autres s’y rendraient en automobile.

Scolarité

Nos 100 Boisbriannais vivraient-ils parmi une population scolarisée? À ce propos, les données recueillies permettent d’établir que, du côté des 25 à 64 ans, on dénombrerait 44 individus sur 54 qui auraient obtenu un diplôme.

Parmi eux, 14 Boisbriannais auraient complété leurs études secondaires, onze auraient poursuivi au collégial, 10 détiendraient un diplôme universitaire alors que neuf personnes auraient opté pour une école de métiers.

À noter que le salaire moyen est de 36 584 $ à Boisbriand et que les logements sont occupés à 68 % par leur propriétaire, alors qu’on retrouve 32 % de locataires.