Rappelons que le local de garderie, qui était gracieusement prêté par la municipalité, a dû être démoli à la faveur de l’agrandissement du centre sportif, en 2012. La halte-garderie a donc été transférée au sous-sol, ce qui empêche nombre d’autres activités et restreint donc les services aux familles.
«La grande mission pour l’organisme cette année sera de tenter de trouver un endroit plus grand pour concilier l’ensemble de nos activités», résumait la directrice de l’organisme, Lise Houle, qui déplore le fait que les ressources humaines et monétaires seraient mieux utilisées dans un espace adéquat.
La cuisine collective et le dépannage alimentaire comme les ateliers nécessitent davantage d’espace que celui disponible au 28, 36e Avenue Sud.
Parce que la maisonnée accueille aussi des groupes tel J’EsPère, pour assister les hommes, et des conférences, ce qui demande un espace adéquat. Des activités et sorties familiales ont pour but de briser l’isolement et un service de soutien psychologique est offert.
Le nouveau conseil d’administration pour 2013 et 2014 est constitué de Natalie Gélinas, Daniel Villeneuve, le conseiller municipal Denis Poirier, aussi Line Deschênes, Caroline Bolduc, Denis Girard et Benoit Lalongé, et l’on rejoint la Maison de la famille au 450-965-0666. Un site Internet est aussi accessible avec adresse courriel.

Le cultivar qui a été préparé par l’hybrideur Serge Fafard a été planté dans les jardins de la maison Hamilton, venant ainsi compléter les collections de pivoines déjà en place et celles à venir. En effet, on y retrouve les 60 pivoines de la collection Desjardins et la dizaine de plants de la collection municipale, auxquelles s’ajouteront 30 plants qui seront offerts par la Société québécoise de la pivoine.
«On voulait créer une grande niche pour faire la promotion de la pivoine et vous êtes déjà une référence», s’est exprimé le président sortant de la Société, Martinus Mooijekind, lors de la plantation.
«Nous avons été séduits par le Festival et l’été prochain, une centaine de pivoines seront en floraison dans les Jardins pour le bonheur des amateurs», s’est exprimée la mairesse, Madeleine Leduc.
Osiris Rosemère trône désormais au cœur des jardins de la maison Hamilton, avec une plaque pour l’identifier. Elle offrira une double fleur d’un rose pâle pour la prochaine belle saison. M. Fafard a choisi parmi les meilleurs sujets de ses 12 000 pivoines en champs, précise-t-on.
Il existe deux autres plants du cultivar qui a été mis en terre et ils sont conservés en lieu sûr par M. Fafard. Ils ont pour but d’assurer le remplacement du plant actuel, s’il lui arrive quelque chose, et de permettre la commercialisation de l’Osiris Rosemère,en laboratoire ou de façon naturelle.
M. Mooijekin rappelle qu’avec les pivoines, il faut être patient. En effet, il faut 25 ans pour que la fleur se reproduise en une centaine de plants. La deuxième option est la reproduction in vitro, qui permet une commercialisation plus rapide, dans un laboratoire situé au Mexique. Moins dispendieuses à l’achat, les pivoines ainsi reproduites ont une floraison au bout de quatre à cinq ans.
Si Rosemère a eu le privilège de tenir le Festival de la pivoine en 2013, il s’agissait probablement de son unique chance puisque 19 municipalités ont fait la demande pour les prochaines éditions. Toutefois, Martinus Mooijekind a proposé que la Ville organise elle-même des activités en lien avec des thématiques sur la pivoine, afin de continuer à promouvoir cette fleur.
L’occasion a été saisie pour remercier le président de la Société québécoise de la pivoine, Serge Fafard et Monique Kurentjes, l’employée municipale qui a vendu le projet du Festival, à la Ville, et qui a été au cœur du projet, en plus des nombreux bénévoles qui ont planté les différentes plantes dans les jardins de la maison Hamilton pendant l’été.
La nouvelle présidente de la Société québécoise de la pivoine également présente et Lucie Pépin a invité la population pour le prochain Festival de la pivoine à Kingsey Falls, là où sont installés les nouveaux locaux de la Société. «Apportez vos pivoines!», a-t-elle lancé.

Osiris Rosemère: la pivoine trône dans les Jardins Hamilton

C’est du moins ce qui se dégage du bilan annuel présenté en même temps que les états financiers, le 16 septembre dernier, par la nouvelle directrice générale Chantal Vézina, qui était jusque-là responsable des services cliniques au Mitan.
La fermeture du kiosque de Loto-Québec situé sur le boulevard Saint-Martin, à Laval, n’a évidemment pas été reçue comme une bonne nouvelle puisqu’en plus d’une perte de revenus, le centre a dû faire face à des pertes d’emplois.
Toutefois, l’agrandissement du centre lui permettra sans doute d’accueillir davantage de femmes accompagnées de leurs enfants puisqu’on y retrouve trois chambres supplémentaires en plus d’un grand salon.
Le Mitan, qui dessert les municipalités des MRC de Thérèse-De Blainville et de Deux-Montagnes, a hébergé 80 personnes entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013, soit 58 femmes et 22 enfants dont la durée moyenne du séjour a été de 26 jours. De ce nombre de femmes reçues, on peut aussi constater qu’au moins 37 d’entre elles n’avaient pas d’enfants.
Reste que le centre a dû refuser 72 femmes et 39 enfants, en raison des places indisponibles, et qu’au moins 35 clientes ont malgré tout pu bénéficier d’un service externe de relation d’aide.
«Nous constatons qu’il y a toujours des inégalités, des rapports de pouvoir inacceptables, des stéréotypes de victimisation, que la violence existe et persiste», souligne la direction dans son rapport annuel.
Un organisme comme Le Mitan répond à de réels besoins dans une communauté, souligne-t-on. «Les femmes qui viennent au Mitan veulent d’abord se protéger et être protégées. Elles veulent améliorer leur vie. Nous sommes là pour les aider, et cela, quelle que soit leur décision. Car souvent, c’est plus compliqué qu’on le croit», peut-on lire dans le document remis aux membres lors de l’assemblée générale annuelle.
L’organisme compte donc en partie sur les donateurs pour compléter l’aide financière octroyée par le gouvernement. Malgré la subvention de 727 529 $ attribuée par Québec, Le Mitan a conclu son année financière avec un déficit de 29 254 $. Les activités d’autofinancement et des changements apportés aux normes comptables expliquent cette insuffisance de fonds.
Les activités habituelles ont laissé quelque 86 000 $ dans les coffres du centre, alors qu’elles avaient rapporté autour de 90 300 $ l’année précédente. Le bingo a en effet fait moins de recettes, avec 8 000 $ en moins, en 2012.

Bois-des-Filion: la Maison de la famille à l’étroit