Blainville, le 4 mai 2015
Aujourd’hui, je vous annonce que j’ai demandé à la Ville de Blainville de me libérer de certaines de mes obligations dans le cadre de mon mandat de service-conseil en communication.
Cette décision est effective dès aujourd’hui. Je renonce donc au volet qui touche le mandat du conseiller stratégique auprès du Cabinet du Maire et de la Direction générale, si la Ville accepte de le faire sans pénalité envers mes entreprises.
Ce choix, mûrement réfléchi ces derniers jours, fait suite à la perquisition dont mes entreprises ont fait l’objet la semaine dernière par l’Unité permanente anticorruption.
J’ai donc rencontré mes employés et réfléchi longuement pour en arriver à cette conclusion : mon implication politique à Blainville a des impacts de plus en plus négatifs pour ma clientèle qui représente 96% de mon chiffre d’affaires. Effectivement, tout le volet institutionnel municipal représente à peine 4% de nos revenus et le service-conseil auprès du Cabinet du Maire et de la Direction générale, moins de 1%.
J’ai quand même longuement hésité, car au fond, tout ce qui s’est passé émane d’actions ciblées de la part des adversaires politiques de l’Administration en place. Les détracteurs de ma cliente auront donc eu le dernier mot. Parfois, il faut aller contre ses convictions personnelles pour protéger celles et ceux qui nous entourent. Je pense à ma famille, mes employés, mes partenaires, à mes autres entreprises. Bref, j’ai combattu les adversaires politiques de ma cliente depuis 2006, le plus souvent efficacement, mais là, avec la perquisition de l’UPAC, nous avons atteint le point de non-retour et la croisée des chemins.
Encore une fois, mon implication politique aura été mise à rude épreuve. Après avoir encore une fois collaboré avec les autorités, je sais parfaitement qu’il n’existe qu’un seul verdict : en fin de compte, je serai une fois de plus blanchi de cette campagne de « salissage » des adversaires politiques de ma cliente… Cependant, je ne tiens plus à ce que ma famille, mes employés et mes clients soient les cibles de cette offensive bassement politique. Ils ne méritent pas cela et à vrai dire, moi non plus.
J’ai bien sûr avisé le maire, les élus et la Direction générale de cette décision et nous verrons quelles seront les suites. Quant aux autres volets du mandat, j’ai recommandé de les poursuivre d’ici la fin de 2015, mais il est clair que je ne serai plus impliqué. Il appartiendra aux autorités de la Ville de Blainville de prendre les décisions qu’elles jugent appropriées.
Vous pouvez donc l’écrire en toutes lettres dans vos publications : Dominic Cayer ne sera plus le conseiller stratégique en politique de la Ville de Blainville.
Merci de votre attention!
Dominic Cayer
Président
Groupe Domco

Parmi les travaux promis et dont le coût s’élèvera à 1 757 000 $, notons l’aménagement de nouvelles installations pour personnes à mobilité réduite, la mise à jour complète du système de pompage, le renouvellement du mobilier urbain, la mise à niveau de l’éclairage, le remplacement des blocs de départ, la reconstruction de la plage de béton, l’ajout d’une terrasse sur le toit et d’un local polyvalent où l’on pourra notamment dispenser différents cours en lien avec la natation. On peinturera également l’intérieur de la piscine.
«La piscine et ses installations ainsi que le chalet des baigneurs démontrent maintenant plusieurs signes de vieillissement», a mentionné la mairesse Sylvie Surprenant pour justifier la nécessité d’aller de l’avant avec ces travaux avant de préciser qu’ils étaient prévus au plan triennal d’immobilisation et adoptés au budget de la Ville.
Mme Surprenant a rappelé en outre que le parc Richelieu fut cédé à la Ville par le groupe du même nom en 1957 pour la modique somme d’un dollar et que chaque été, ce sont plus de 10 000 visiteurs qui profitent de sa piscine de grandeur semi-olympique, de ses jeux d’eau, de sa plage, ses fontaines et bien sûr du chalet dont l’enveloppe extérieure sera par surcroît redessiné.
«C’est un environnement très prisé qui continue de faire le bonheur de tous, a précisé la mairesse de Sainte-Thérèse. Avec ses aires rénovées, le parc sera encore plus invitant. Il offre en quelque sorte de petites vacances au cœur de la Ville.»
«Quand j’étais jeune, ça avait l’air vieux!»
Pour l’architecte responsable des travaux, Philippe Woodrough, il était temps que l’on procède à ces travaux devenus nécessaires afin, entre autres, de respecter les normes de sécurité en vigueur notamment, tout comme les exigences en matière de qualité de l’eau. «C’était l’anniversaire de ma fille qui a eu neuf ans en fin de semaine. Moi, à cet âge-là, j’allais à la piscine du parc Richelieu et quand j’étais jeune, ça avait l’air vieux!», a-t-il ironisé avant de préciser qu’après analyse, il a été en mesure de conserver la structure de béton de la piscine «qui était encore bonne» et que c’est donc à partir de là qu’il a débuté sa réflexion.
«Nous avons voulu nous inspirer de l’architecture de l’époque qui était déjà avant-gardiste pour la ville de Sainte-Thérèse, a insisté l’architecte. Avec l’extérieur, nous nous sommes amusés un peu puisque le chalet étant caché par des arbres et le stationnemen,t de par sa position dans le parc, on a voulu lui donner un cachet ludique.»
C’est ainsi que sur les murs extérieurs du chalet qui aura en quelque sorte l’allure d’un paquebot, on apercevra une vague prendre de l’ampleur à mesure qu’on se dirige vers l’entrée principale. Les visiteurs pourront aussi y voir des pictogrammes en lien avec la baignade et des ballons de plage, un concept que M. Woodrough qualifie de dynamique et qui se transportera à l’intérieur.
À noter que pour permettre la préparation des travaux qui s’échelonneront jusqu’en décembre, les installations fermeront à compter du 16 août.

Cure de rajeunissement pour la piscine et le chalet du parc Richelieu

La bâtisse occupera deux fonctions principales en accueillant, d&#8217;une part, les archives de la Ville, et d&#8217;autre part, les services de la Culture et des Loisirs.
«Depuis une dizaine d&#8217;années, les archives sont entreposées au garage municipal, dans un local à l&#8217;épreuve du feu, mais pas exempt de poussière», note le directeur général Serge Lepage. Leur rapatriement à proximité de l&#8217;hôtel de ville, dans un endroit spécialement aménagé pour cette fonction, s&#8217;avère donc une bonne nouvelle pour la Municipalité.
La nouvelle salle d&#8217;archives couvrira un peu plus de 1 000 pieds carrés. Le déménagement complet des archives s&#8217;effectuera au cours des mois d&#8217;automne.
La Ville fait également d&#8217;une pierre deux coups en descendant son service de l&#8217;Urbanisme du troisième étage au rez-de-chaussée de l&#8217;hôtel de ville, dans l&#8217;espace laissé vacant par le déménagement des Loisirs, ce qui en facilitera l&#8217;accès, précise M. Lepage, notamment aux mamans avec poussettes ou aux personnes à mobilité réduite.
Projets reportés
À cause du resserrement budgétaire imposé par Québec, l&#8217;administration municipale souligne avoir dû prioriser ses choix d&#8217;investissement. Pour permettre les travaux de réaménagement de l&#8217;ancienne caserne, la Ville a choisi de diminuer le montant investi dans la réfection des routes rurales, tout en sachant que le programme de la taxe sur l&#8217;essence permettra de refaire quelques rues urbaines et de mettre temporairement sur la glace son projet de construction d&#8217;un chalet de service au parc des Saisons. «On a déjà une roulotte, sur place, qui sert l&#8217;été comme l&#8217;hiver. On va juste faire une année de plus avec, ou deux», a terminé M. Lepage.

Blainville: Dominic Cayer ne sera plus le conseiller stratégique