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Blainville: dernier tour de piste pour le maire François Cantin

Blainville: dernier tour de piste pour le maire François Cantin

Publié le 04/10/2013

Le maire de Blainville François Cantin a présidé sa dernière séance du conseil municipal, le mardi 1er octobre dernier.

Fidèle à ses habitudes et dans un discours bien senti, M. Cantin, après avoir dressé la liste des projets menés à terme par son administration au cours des huit dernières années, a pris le temps de revenir sur sa décision de quitter la vie politique, une décision, répète‑t‑il, qui découle directement de son intention annoncée de se retirer après deux mandats. «Ce qui me blesse beaucoup, je dois le dire, c’est de lire ou d’entendre que ma décision de quitter mon poste est fondée sur certains témoignages à la commission Charbonneau», a‑t‑il débuté. M. Cantin, balayant les attaques de ses adversaires du revers de la main, a rappelé qu’après «16 ans de politique active», dont les huit dernières années à titre de maire, il laissait une ville en ordre, tant pour les prochains administrateurs que les citoyens. «Le reste, les motifs de mon départ et mon avenir, ça ne regarde que moi», a‑t‑il martelé.

Enfin, M. Cantin a confirmé qu’en vertu des articles 30.1 et 31 de la Loi sur le traitement des élus municipaux, il recevra effectivement une allocation de départ d’environ 26 000 $, à laquelle s’additionnera une allocation de transition de 76 000 $, pour un total de quelque 102 000 $.

La problématique des pompiers

À quelques semaines seulement de l’élection qui marquera l’arrivée d’un nouveau maire à Blainville, M. Cantin a confié n’avoir qu’un seul regret: celui de ne pas avoir réussi à s’entendre avec les pompiers. «Dans le contexte budgétaire actuel des municipalités du Québec, à titre de gestionnaire de fonds publics, il faut faire des choix. Malheureusement, je n’ai pas pu trouver les bons mots, ni la bonne façon de faire pour conclure cette convention collective avec nos pompiers», a‑t‑il reconnu.

Cela dit, et contrairement, dit‑il, à ce qui a été véhiculé à son endroit par ses adversaires politiques, M. Cantin assure avoir le plus grand respect pour «ces femmes et ces hommes qui travaillent pour notre sécurité». Il leur a d’ailleurs souhaité bonne chance pour la suite des choses, alors que les négociations se poursuivront en arbitrage.

Enfin, bon joueur, M. Cantin a salué le conseiller Louis Lamarre, qui prendra lui aussi sa retraite de la vie politique au terme du présent mandat.