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Bilan des députés bloquistes des Basses-Laurentides

Les députés du Bloc Québécois dans les Basses-Laurentides : Louise Chabot (Thérèse-De Blainville), Jean-Denis Garon (Mirabel) et Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles).

Bilan des députés bloquistes des Basses-Laurentides

Publié le 19/12/2022

En cette fin de session parlementaire, les députés du Bloc Québécois Jean-Denis Garon (Mirabel), Louise Chabot (Thérèse-De Blainville) et Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles) ont fait le point sur leur bilan respectif en en relevant les points forts.

« Cet automne, grâce à l’incroyable mobilisation des gens d’ici et à notre campagne de sensibilisation, nous avons appris que le ministre des Transports, Omar Alghabra, autorisait finalement la construction du projet Synergie Mirabel à Sainte-Scholastique. Grâce aux efforts de notre communauté tissée serrée, des dizaines d’aînés pourront continuer à vivre dignement chez eux ou pourront retourner chez eux. Pour ces aînés, dont plusieurs souffrent encore des conséquences des expropriations aéroportuaires du siècle dernier, cette annonce a littéralement changé leur vie. Je suis incroyablement fier de ça. C’est ça, ma job. Livrer pour mon monde et ne jamais lâcher le fédéral tant que les gens de Mirabel n’obtiennent pas justice », a déclaré Jean-Denis Garon.

« L’influence du Bloc Québécois ne se fait pas sentir qu’au Québec, mais à l’étranger. Le sauvetage du Centre Juno Beach, ce musée français commémorant la participation des soldats québécois et canadiens au Débarquement de Normandie du 6 juin 1944, est en un exemple. Après des mois d’insistance et de travail de la part du Bloc Québécois, Anciens Combattants Canada a fini par annoncer un investissement de 4 millions de dollars et la signature d’un bail emphytéotique de 99 ans pour sauver le Centre Juno Beach. Ce faisant, c’est tout un pan de l’histoire du Québec en Normandie que nous avons contribué à préserver », a fait valoir Luc Desilets.

Louise Chabot, de son côté, continuera de talonner le gouvernement libéral afin de réclamer, sans plus tarder, une réforme globale de l’assurance-emploi. Sept ans après que le gouvernement ait promis une réforme, le temps presse.

« Le programme d’assurance-emploi est désuet. Il ne remplit plus du tout son objectif de filet de protection sociale pour les travailleurs depuis longtemps. Et ce, tant en raison de la complexité du régime, de ses critères d’exclusion trop rigides et particulièrement de ses règles d’admissibilité qui excluent et discriminent un trop grand nombre de travailleurs d’y avoir accès. C’est honteux ! L’assurance-emploi est le stabilisateur automatique par excellence de l’économie et dans le contexte économique difficile que l’on connaît, je presse le gouvernement de réparer l’assurance-emploi maintenant. Il est temps que ça change et que le gouvernement se réveille », a soutenu la députée de Thérèse-De Blainville.