En entrevue, des employés de la Ville expliquaient brièvement leur revendication qui se résume à préserver ces emplois. Ils n’ont pas cherché à s’étendre davantage sur l’affaire, compte tenu de la période électorale qui se déroule actuellement sur la scène municipale.
Blainville réagit
La Ville de Blainville, par l’entremise de sa directrice du Service des communications, Marie-Eve Boyer, a tenu à apporter des précisions quant à l’objet de la « manifestation ».
En fait, le syndicat conteste la décision administrative de la Ville de recourir à une entreprise privée pour l’entretien de la bibliothèque Paul-Mercier en 2018 et l’accuse « d’abolir ainsi des emplois ».
«À l’ouverture de la bibliothèque en septembre 2015, la Ville avait une entente d’un an avec le syndicat pour l’entretien de la bibliothèque par des employés temporaires. Cette entente a été prolongée d’une année supplémentaire avec les cols bleus. Comme elle arrivait à échéance, nous avons procédé à une analyse de coûts, qui a démontré des économies de 50 % en confiant l’entretien à une entreprise privée. Le 3 octobre dernier, en toute transparence, le conseil municipal a voté une résolution pour une entente d’un an avec la compagnie de conciergerie Speico inc. de 63 113,08 $. Ainsi, je peux confirmer qu’aucun employé permanent ne perd son gagne-pain à la suite de cette décision», de déclarer la directrice du Service des communications, qui a ajouté du même souffle que d’autres bâtiments municipaux font l’objet de contrats similaires. Le poste de police, la Maison des associations et La Zone en sont quelques exemples.
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