Sur les 300 sondés: 14 % avaient entre 18 et 24 ans; 8 % entre 25 et 34 ans; 30 % entre 35 et 49 ans; 32 % entre 50 à 64 ans; et 17 %, 65 ans et plus.
«La Ville a été informée de la situation financière du Club de golf en juin dernier, et celui-ci nous informait qu’il devait vendre une partie de ses terrains pour sa survie», d’assurer la mairesse de Rosemère, Madeleine Leduc.
Résultats
Ainsi, 85 % des répondants ne sont pas favorables à la construction de bâtiments de six étages sur la parcelle de terrain (qui longe le boulevard Labelle) appartenant au Club de golf de Rosemère. Le sondage révèle que 72 % estiment que le golf a un impact sur la notoriété de la ville.
Il semblerait qu’une forte proportion des répondants, soit 66 %, ont une mauvaise et très mauvaise connaissance du Club de golf de Rosemère en ce qui a trait à son histoire, sa localisation, ses défis, enjeux, etc.
Si 86 % des 300 sondés savent que le Club de golf de Rosemère est un golf privé, 67 % ignoraient que celui-ci fait face à des difficultés financières.
Maintien de la consultation publique
Réitérant son intention de maintenir une consultation publique, l’administration municipale rappelle que d’ici les prochaines semaines, la population roseméroise sera invitée à se prononcer sur cette question.
Par ailleurs, l’enquête téléphonique a démontré que 81 % des répondants croient que la Ville devrait s’engager avant tout à consulter la population afin de définir la nouvelle vocation de l’ensemble du terrain de golf.
«La Ville priorisera en bonne et due forme la consultation auprès des citoyens», a confirmé Madeleine Leduc.

Avenir du golf de Rosemère: on maintient la consultation publique

Alors que le Club de golf de Rosemère publiait un communiqué de presse le 31 août dernier proposant un projet qui «améliore l’offre du logement pour les aînés, conformément à la Politique visant les familles et les aînés de Rosemère», rien de concret n’a encore atterri sur les bureaux administratifs.
«De toute façon, ce que nous leur avons dit est que la Ville travaillait en collaboration avec les citoyens de Rosemère. La décision du changement de dézonage leur revient. Nous savons que les citoyens sont sensibles au nombre d’étages», souligne Madeleine Leduc.
Fleuron sur le golf
Le communiqué fait état du nom du projet, soit «Fleuron sur le golf». Selon l’administration du golf, les détails du projet seront dévoilés sous peu et une séance d’information sera tenue dans les prochaines semaines. Une vidéo promotionnelle a été présentée à l’administration municipale, mais aucun plan n’a été déposé.
«Nous savons qu’il y a des logements pour les aînés, mais, je ne sais pas, nous n’avons rien vu. Les gens en veulent-ils?» se questionne la mairesse.
Eric Westram mitigé
Quant au conseiller municipal indépendant Eric Westram, ce dernier semble mitigé au regard du projet. Si le fait de proposer un projet pour personnes aînées répond à un besoin et une préoccupation actuelle de la population, Eric Westram avoue n’être pas «entièrement convaincu».
«Je crains que ce soit un préambule à un développement total du golf, confie-t-il. Si l’on arrive à me convaincre de la survie à long terme de ce projet, et non pas pour quelques années seulement, alors c’est oui. Si c’est un pansement pour une tumeur afin de cacher du temps pour ensuite dézoner le golf, je dis non.»
Soulignons que ce dernier a rencontré le directeur général, le président du conseil d’administration du Club de golf de Rosemère et l’architecte qui leur a exposé le projet sous forme de présentation PowerPoint et de croquis.
Golf
«Outre le développement d’une parcelle le long du boulevard Curé-Labelle, aucune option ne représentait une solution viable à long terme pour nos activités», a expliqué par voie de communiqué le président du conseil d’administration du Club de golf de Rosemère, Réjean Berthiaume.
Finalement, rappelons que le Club «exige que le projet se réalise à coût nul pour les citoyens de la Ville de Rosemère, que les arbres longeant le boulevard Curé-Labelle soient préservés et que les Rosemèroises et les Rosemèrois continuent d’avoir un accès privilégié aux activités hivernales sur le site.»

Projet du Club de golf de Rosemère: Madeleine Leduc agira de concert avec les citoyens

On y a notamment appris que, jusqu’en juin prochain, 22 548 élèves fréquenteront le primaire et le préscolaire tandis que 12 677 étudiants peupleront les 13 écoles secondaires situées dans l’une des 16 villes desservies par la CSSMI.
Une statistique impressionnante qui est ressortie de cette rencontre est le fait que pas moins de 22 406 élèves bénéficient du transport scolaire cette année. On estime à 198 le nombre d’autobus jaunes qui circuleront sur les routes des Basses-Laurentides, matin et après-midi, d’ici juin 2017 pour véhiculer tout ce beau monde. Vingt-cinq autobus du CIT Laurentides et 26 minibus seront aussi affectés au transport des élèves. C’est ainsi que chaque jour, 35 000 kilomètres seront parcourus par ces transporteurs sur un territoire d&#8217;une superficie de 800 kilomètres carrés.
«Nous sommes la commission scolaire qui effectue le plus de transports au Québec», a dit le dg de la CSSMI.
Budget de 405 millions de dollars
Pour gérer ses 58 écoles primaires, ses 13 écoles secondaires, ses 2 centres de formation générale et ses 4 centres de formation professionnelle, la CSSMI bénéficie d’un budget de 405 millions de dollars, soit 10 M$ de plus que celui dont elle jouissait lors de l’année scolaire 2015-2016.
«La majeure partie des budgets va aux écoles, a soutenu M. Lachance, fier d’affirmer que seulement 3,7 % de son budget est affecté au centre administratif. Nous sommes dans un modèle extrêmement décentralisé au niveau des budgets, a-t-il poursuivi, ce qui, à mon sens, permet aux écoles d’avoir les leviers nécessaires pour faire les bons choix».
Concrètement, outre les 3,7 % du budget qui sont affectés aux dépenses administratives, 341 M$ des 405 M$ dont dispose la CSSMI sont retournés aux établissements, soit 84,4 %, 21 M$ vont au transport scolaire (5,3 %) et 26 M$ au service de la dette (6,6%).
«Nous avons été créatifs, mais là, nous sommes rendus à l’os, de dire Jean-François Lachance. Aucun autre organisme public ou parapublic n’a de coûts de gestion aussi bas que 3,7 %»
Taux de réussite historique
Au courant de l’été 2016, la CSSMI a par ailleurs investi 12,2 millions de dollars pour des travaux de toutes sortes qui ont été réalisés dans l’un ou l’autre des 90 bâtiments qu’elle possède. Parmi ces travaux, notons le projet éco-énergétique du CFP L’Émergence (1,8 M$), la réfection de trois toitures (1,2 M$) de même que l’enlèvement des tuiles d’amiante au plafond et sur la tuyauterie de l’auditorium de la Polyvalente de Deux-Montagnes (950 000 $).
Il semble que les sommes importantes qui sont investies chaque année par la CSSMI dans la réfection et la construction d’écoles contribuent de façon significative à la réussite éducative des jeunes garçons et filles qui les fréquentent. La preuve est que depuis l’année scolaire 1999-2000, le taux de sortie sans diplôme est passé de 30 % à 10,3 % en 2013-2014, ce qui constitue un record historique pour la CSSMI.
«Notre commission scolaire est la plus performante au Québec parmi les commissions scolaires de grande taille», a indiqué Paule Fortier, appuyant cette donnée sur les rapports fournis par trois groupes d’experts indépendants, rapports commandés par le ministère de l’Éducation.
«Nous avons reçu une notre de 94,5 %, ce qui nous place au 4e rang parmi toutes les commissions scolaires du Québec, toutes tailles confondues», a renchéri M. Lachance qui attribue cet excellent résultat à plusieurs facteurs dont la rigueur des processus mis en place à l’interne au niveau des pratiques de gestion et des suivis budgétaires, mais surtout grâce à la réussite des élèves.