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Augmentation des taxes scolaires: la députée Sylvie D’Amours offusquée

Augmentation des taxes scolaires: la députée Sylvie D’Amours offusquée

Publié le 11/07/2014

La nouvelle députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, s’est dite offusquée de voir que le compte de taxes scolaires que viennent de recevoir certains contribuables de sa circonscription a augmenté jusqu’à 16,2 % du rôle foncier.

«Visiblement, les commissions scolaires ne pensent pas à la capacité de payer des ménages du comté de Mirabel qui n’en peuvent tout simplement plus. Combien de fois les commissions scolaires ont besoin d’entendre le message? Je ne sais pas dans quel monde ils vivent, mais il faudrait qu’ils arrêtent de penser que le compte de taxe scolaire représente une solution magique», a affirmé, dans un communiqué de presse, Mme D’Amours, disant ne pas comprendre une telle augmentation alors que le sujet a été discuté maintes fois dans les médias.

La députée de la Coalition Avenir Québec (CAQ) entend d’ailleurs poser au cours des prochains jours les questions qui s’imposent afin de savoir où va l’argent des contribuables de sa circonscription. «Si le gouvernement n’est pas capable de demander de rendre des comptes, nous le ferons dans la circonscription de Mirabel. Ce n’est pas vrai que je vais laisser tomber les familles qui ont déjà des difficultés à payer ce que le gouvernement demande», d’ajouter Mme D’Amours.

Déjà, son collègue caquiste de la circonscription de Deux-Montagnes, Benoit Charette, avait décrié les augmentations à venir avant que la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) n’adopte son budget et dans lequel une hausse de 8 % du compte de taxes scolaires était anticipée.

«Le gouvernement libéral sous-traite les augmentations de taxes par l’intermédiaire des commissions scolaires. L’impact se fera sentir sur le pouvoir d’achat des familles, et ce, en pleine période des vacances estivales! Je connais peu de gens qui bénéficieront d’une augmentation de salaire de 8 % cette année, encore moins qui auront profité d’une hausse de leurs revenus de 28 % depuis 2013», avait alors déclaré le député.

«Le gouvernement doit faire comprendre que les poches des contribuables ne sont pas un puits sans fond dans lequel on peut piger sans arrêt afin d’éviter de faire une véritable réflexion sur les dépenses», conclut aujourd’hui la députée Sylvie D’Amours.