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Aucune incidence sur le dossier concernant Sainte-Anne-des-Plaines

Aucune incidence sur le dossier concernant Sainte-Anne-des-Plaines

Publié le 28/09/2010

Il y a quelques jours à peine, le député de Blainville Daniel Ratthé se réjouissait de l’écoute du directeur général des élections (DGE) à son égard, dans le cadre de l’Étude du rapport préliminaire de la Commission de la représentation électorale du Québec.

Le député avait alors exprimé son profond désaccord face à la proposition de soustraire Sainte-Anne-des-Plaines de son comté pour l’envoyer dans le nouveau comté de Masson. «C’est clair que d’envoyer Sainte-Anne-des-Plaines dans un comté de Lanaudière représente un non-sens», avait-il alors affirmé.

Un comté dans les Basses-Laurentides

Devant son plaidoyer, le DGE l’avait alors assuré de sa collaboration afin de trouver à Sainte-Anne-des-Plaines, une meilleure circonscription que celle de Masson, idéalement dans la région des Basses-Laurentides.

Or, le 23 septembre dernier, Marcel Blanchet, DGE depuis 2000, a remis sa démission. Faut-il dès lors s’inquiéter de la suite des choses? «Non», estime M. Ratthé. Pour la simple et bonne raison que le DGE ne se résume pas à une seule personne, mais représente plutôt une institution en soi. «Le dossier de Sainte-Anne-des-Plaines devrait suivre son cours», a-t-il avancé, au lendemain de l’annonce de la démission du DGE.

Bien que la date limite du dépôt de la nouvelle carte électorale ait été fixée en juin 2011, le député s’attend à ce que le DGE présente sa réforme au plus tard en décembre, tout juste avant que sa démission ne devienne effective.

M. Ratthé a aussi profité de la tribune pour dénoncer les récentes sorties des ministres Nathalie Normandeau et Laurent Lessard envers le DGE. «C’est plutôt particulier de s’en prendre à un individu de façon aussi violente, d’autant que le Parti libéral fait lui-même l’objet d’enquête concernant ses pratiques. C’est bien dommage», a-t-il conclu. Rappelons que la nouvelle carte électorale du Québec, effective en 2012, prévoit la disparition de trois circonscriptions rurales en Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent et dans la Beauce, pour faire place à de nouvelles circonscriptions à Laval, en Montérégie et dans Lanaudière, en l’occurrence Masson, dont Sainte-Anne-des-Plaines ferait partie.