Rendus sur place, les policiers ont procédé à l’arrestation d’un homme de 47 ans, de Blainville. Ce dernier a été conduit au poste de la Sûreté du Québec et a été libéré par la suite sur promesse à comparaître.
Il devra revenir devant la cour à une date ultérieure au Palais de justice de Saint-Jérôme où il pourrait faire face à des accusations de bris de probation ainsi que de possession d’une carte de crédit frauduleuse.

À partir d&#8217;une situation fictive d&#8217;endettement, des enquêteuses du comité de vigilance de l&#8217;ACEF, ont contacté plusieurs entreprises qui offrent d&#8217;aider les consommateurs en difficulté financière.
Tout d&#8217;abord, l&#8217;enquête révèle que dans bien des cas, la publicité n&#8217;indique pas le type d&#8217;entreprise ou de professionnel auquel on aura affaires. Les appels de l&#8217;ACEF ont ainsi abouti chez un comptable, des syndics de faillite et un intermédiaire financier. Chacun offrait des services bien différents tout en annonçant le même service: régler votre situation d&#8217;endettement.
De plus, la collecte d&#8217;informations et les solutions proposées pour une même situation variaient d&#8217;une entreprise à l&#8217;autre et s&#8217;avéraient souvent inadéquates. «Pour la personne qui cherche de l&#8217;aide, c&#8217;est donc un coup de dés. Si elle est très très chanceuse, elle contactera la bonne ressource qui lui offrira la bonne solution. Sinon, sa situation risque de s&#8217;aggraver», de constater Jacinthe Nantel.
Les personnes qui vivent des difficultés financières et cherchent à s&#8217;en sortir en consultant un professionnel, sont très vulnérables. Premièrement, parce qu&#8217;elles n&#8217;ont pas les connaissances pour détecter les entreprises manquant d&#8217;objectivité et qui pourraient leur proposer des solutions inadaptées. Deuxièmement, parce qu&#8217;elles sont émotivement fragilisées et souvent en situation de grand stress.
Selon l&#8217;ACEF, le problème c&#8217;est que toutes ces entreprises ont des visées lucratives et aucune n&#8217;aborde l&#8217;ensemble des solutions à l&#8217;endettement. Par exemple, la solution du dépôt volontaire ne profite à aucune d&#8217;elle et n&#8217;est donc jamais recommandée ni même envisagée.
S&#8217;informer de façon objective
L&#8217;ACEF invite les gens à s&#8217;informer avant de faire affaire avec un redresseur financier, un conseiller en insolvabilité ou un prêteur quelconque. Par exemple, d&#8217;apprendre que les agences de recouvrement n&#8217;ont habituellement aucun pouvoir légal peut être très rassurant. De savoir qu&#8217;un créancier doit obligatoirement suivre certaines étapes juridiques et obtenir un jugement de la cour avant d&#8217;effectuer une saisie nous permet de voir venir les choses et de prendre le temps d&#8217;étudier les différentes options.
Vous trouverez sur le site internet de l&#8217;ACEF des Basses-Laurentides [www.acefbl.org], des informations objectives sur les solutions à l&#8217;endettement et sur vos droits lorsque vous ne payez pas vos dettes. La trousse «Des dettes? Des solutions!» vous propose tous les outils nécessaires pour évaluer vous-même vos options avec des grilles d&#8217;analyse, des grilles de calculs et les informations de base sur sept solutions à l&#8217;endettement.
Soutenir les associations de consommateurs
Il y a près de 35 associations de consommateurs au Québec, qui font de la consultation budgétaire et aident les personnes et les familles aux prises avec des difficultés financières. Ce sont les seules ressources au Québec qui font une analyse objective, sans intérêt financier en arrière-plan, qui prennent le temps de faire un portrait complet de la situation de la personne (budget, antécédents financiers, liste des dettes, situation familiale, professionnelle) et qui évaluent l&#8217;ensemble des solutions à l&#8217;endettement.
«Avec des résultats d&#8217;enquête aussi troublants et un taux d&#8217;endettement des ménages québécois à 170%, il est grand temps que le gouvernement finance mieux les associations de consommateurs», de conclure Mme Nantel.

Une enquête de l’ACEF révèle des résultats inquiétants

«Je suis très émue de voir combien les élèves de Jean-Jacques-Rousseau, les membres du personnel de l’école et les citoyens se sont rassemblés autour de ce projet. Je tiens à souligner le talent de la jeune Gabrielle Audet, 16 ans, auteure-compositeure-interprète de la chanson-thème «À deux secondes», une véritable ode à la paix. Le résultat laisse sans voix», a déclaré la mairesse Marlene Cordato devant une vingtaine d’invités réunis pour une projection privée, à l’hôtel de ville de Boisbriand, le 8 novembre dernier.
Le projet a été piloté par Marc Laurin, enseignant en art dramatique, et la réalisation porte la signature de Marc-Étienne Lavoie. La vidéo met en scène plusieurs élèves et membres du personnel de l’école Jean-Jacques-Rousseau, ainsi que des citoyens de Boisbriand, nommément Pierre Charbonneau, Claudette Turcotte, Léticia Lacroix, Joel Mendelowitz et Manivanh Douangmala. La Ville de Boisbriand remercie tous les artisans qui ont contribué à donner vie à ce projet.
«Notre message de paix a déjà traversé l’océan pour être entendu en France. Je souhaite aujourd’hui qu’il soit porté partout, par le plus grand nombre de voix possible. Parce qu’ensemble, nous sommes la paix», a conclu Mme Cordato.
Pour visionner le message de paix, rendez-vous sur le site Internet de la Ville au [www.boisbriand.ca].

Arrestation d’un Blainvillois à Saint-André-d’Argenteuil