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Andréane Mailloux lancera sa fondation

Andréane Mailloux souhaite aider les gens qui, comme elle, souffrent d’hypertension artérielle pulmonaire.

Andréane Mailloux lancera sa fondation

Publié le 16/11/2018

Nommée Petit Miracle par le personnel de l’hôpital Sainte-Justine après y avoir passé six mois, au tournant des années 2000, Andréane Mailloux de Deux-Montagnes vit aujourd’hui avec l’hypertension artérielle pulmonaire. Afin d’aider ceux et celles qui souffrent de cette même maladie, elle lancera sous peu la fondation Le Petit Miracle.

Nommée Petit Miracle par le personnel de l’hôpital Sainte-Justine après y avoir passé six mois, au tournant des années 2000, Andréane Mailloux de Deux-Montagnes vit aujourd’hui avec l’hypertension artérielle pulmonaire. Afin d’aider ceux et celles qui souffrent de cette même maladie, elle lancera sous peu la fondation Le Petit Miracle.

«Je porte fièrement ce titre encore aujourd’hui! Même si ça fait 18 ans! C’est pourquoi j’ai décidé de nommer ma fondation ainsi» , lance d’emblée Andréane qui est déjà très impliquée au sein de la Fondation Hypertension artérielle pulmonaire Québec (HTAPQ). Cette dernière supporte les personnes atteintes et leur famille en organisant diverses rencontres afin de leur donner l’occasion de socialiser.

«Toutes les sommes que je récolterai en organisant diverses collectes de fonds vont aller à la Fondation HTAPQ. D’ailleurs, je suis depuis peu sur le conseil d’administration de cette fondation» , d’indiquer fièrement Andréane, en ce mois de la sensibilisation de la maladie de l’hypertension artérielle pulmonaire.

Des objectifs louables

Son but, en fondant Le Petit Miracle, est bien sûr de contribuer à la qualité de vie de ces gens qui, comme elle, doivent être branchés en permanence à une source d’oxygène, et ce, pour être à peine plus fonctionnels. Mais ce qu’elle souhaite également, c’est d’éduquer la population sur cette maladie encore trop méconnue.

«On veut faire connaître cette maladie qui touche des gens de tout âge afin d’en favoriser le dépistage précoce. De mon côté, avant d’en être diagnostiquée officiellement, ç’a été très long. Il a fallu quelques échographies, puis une rencontre avec un cardiologue dans un bureau de Laval qui, lui, m’a référée à l’Hôpital juif de Montréal.»

Une battante

En décembre 2000, à l’aube de ses six ans, Andréane est transférée d’urgence à l’hôpital Sainte-Justine. À son arrivée, elle perd conscience et toute fonction respiratoire.

«J’ai été mise sous respirateur artificiel pendant trois mois, avec le coma qui vient avec, à la suite de deux réanimations cardiaques» , raconte la jeune femme aujourd’hui âgée de 23 ans.

Six mois plus tard, après une réadaptation intensive, elle revenait à la maison, traînant avec elle, dans un sac à dos, une bouteille d’oxygène reliée à ses narines par un tube.

En 2007, après «une enfance différente» , comme le dit Andréane, ses capacités pulmonaires étaient suffisantes, ont jugé les médecins, pour qu’elle puisse vivre sans oxygénothérapie. Le retrait de la bonbonne a évidemment facilité son adolescence. «Sans être populaire du tout, je n’ai pas vécu d’intimidation» , affirme-t-elle au sujet de ces années.

Diplômée comme auxiliaire en santé et services sociaux depuis juin 2016, Andréane avait repris un semblant de vie normale jusqu’à ce que la maladie frappe de nouveau, en avril 2017. Après une série de tests qui se sont étendus sur près de quatre mois, elle a enfin connu la source de ses difficultés respiratoires lorsqu’on lui a appris qu’elle souffrait d’hypertension pulmonaire artérielle.

«Je vais vivre. On adapte le tout. Voilà. C’est tout. La vie, elle m’en veut pour aucune raison, mais elle n’est pas tombée sur la bonne personne!»

Pour en savoir plus, il suffit de visiter la page Facebook www.facebook.com/lepetitmiraclehtapq. Et en attendant qu’Andréane ait obtenu les autorisations nécessaires pour opérer sa fondation, sachez qu’il existe une multitude de façons d’aider la Fondation HTAPQ. Pour en apprendre davantage, il suffit de visiter le [http://htapquebec.ca].