Certains se rappelleront que la butte de terre alors aménagée en continu le long du corridor piétonnier et cycliste avait rapidement vu son utilité remise en cause, plusieurs craignant pour la sécurité des enfants. 
Or, sachez que cette fameuse butte vient d’être complètement rasée au profit d’une nouvelle zone de débarcadère d’autobus qui devrait, selon les informations obtenues auprès de la coordonnatrice des communications de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), Judith Lapierre, être fin prête pour la rentrée scolaire, le 30 août prochain. Au final, le nouveau débarcadère permettra aux autobus scolaires de s’y garer afin de faire monter et descendre les enfants de façon sécuritaire, tout ceci sans pour autant entraver la circulation, comme c’était le cas auparavant. Ces travaux sont menés par la CSSMI, en partenariat avec la Ville de Sainte-Thérèse, à hauteur de 130 000 $, dont 50 000 $ proviennent de la Ville. 
Déplacement de la piste cyclable
Pour rendre possible l’aménagement du débarcadère, la piste cyclable longeant le terrain de l’école, en bordure de la rue De Sève, a dû être arrachée. Elle sera déplacée de quelques mètres, vers l’école, en pleine section boisée. Or, selon les plans, il semble qu’un seul arbre devra être abattu afin de permettre ce déplacement. «En vertu de notre réglementation, cet arbre devra être remplacé par la plantation d’un autre arbre, ailleurs», nous informait au surplus la directrice des communications de la Ville de Sainte-Thérèse, Monique Delisle. 
Compte tenu de la période de vacances, il n’a pas été possible d’obtenir les commentaires de la direction de l’école Terre-Soleil.

Aménagement d’une nouvelle zone de débarcadère à l’école Terre-Soleil

Lors d’un récent point de presse tenu au poste de police de Mirabel, le préventeur-relationniste communautaire et affaires publiques Pierre Morel a présenté cette nouvelle technologie. 
«Présentement en fonction sur un véhicule patrouille du Service de police, cet appareil permet de déterminer en quelques secondes seulement si l’immatriculation d’un véhicule et le permis de conduire du propriétaire sont en règle», explique l’agent de police. 
Acquis au coût de 30 000 $, cet appareil permettra au Service de police d’augmenter la surveillance des plaques et des permis de conduire sur les automobiles. En effet, l’appareil étant combiné à un programme de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), si la plaque ou le permis de conduire, une fois capté par la caméra de surveillance, n’est pas valide, l’écran de l’ordinateur du patrouilleur va s’afficher en rouge. Toutefois, une vérification devra être faite par le policier avant de donner une contravention à l’éventuel conducteur fautif. 
«Le système de reconnaissance des plaques d’immatriculation est entièrement autonome et il effectue la lecture des plaques dans un périmètre établi. Cette action se réalise lors de la patrouille régulière et normale des agents, sans que le policier ait à prendre de disposition particulière. L’appareil émet un signal sonore prévenant le policier de la présence d’un véhicule routier non conforme et affiche la photo du véhicule ainsi que la plaque d’immatriculation ciblée», décrit Pierre Morel. 
Avec cette nouvelle technologie, les policiers peuvent capter 3 000 plaques par jour. Déjà, en moins de trois journées d’utilisation, les policiers de Mirabel avaient émis 20 contraventions. Des billets pouvant aller de 100 $ à 400 $ selon l’infraction. «Certaines études démontrent que dans 17 % des collisions mortelles, le conducteur a un permis de conduire suspendu ou révoqué. Les mêmes études démontrent que 75 % des conducteurs dont le permis de conduire a été suspendu ou révoqué continuent de conduire et qu’ils estiment qu’ils ont peu de chance d’être interceptés», ajoute le policier. 
Sans cette technologie, les policiers doivent entrer à la main le numéro de plaque d’un véhicule afin de vérifier si le dossier est conforme. Cette procédure réduit le nombre de validations dans une journée. «Au Québec, plus de 4 800 000 plaques d’immatriculation sont reliées à une infraction possible. Il peut s’agir de la plaque d’immatriculation du propriétaire d’un véhicule dont le permis de conduire est sanctionné au Code criminel, d’un véhicule non autorisé à circuler sur le réseau routier ou encore d’un apprenti conducteur qui doit être accompagné», ajoute Pierre Morel. 
Les deux caméras sont installées à l’arrière de l’auto-patrouille. L’ensemble des agents peut utiliser cette technologie. Aucune certification n’est nécessaire, contrairement à l’utilisation du radar. «Le Service de police de Mirabel est le premier corps de police à utiliser cette technologie dans les Laurentides», de conclure Pierre Morel.

Les policiers de Mirabel surveillent les plaques d’immatriculation

La situation est alarmante quand on pense qu’il reste encore plusieurs semaines de vacances pour certaines personnes. Dans la majorité des cas, la noyade pourrait être évitée en prenant de simples mesures de sécurité. 
Selon les statistiques de la Société de sauvetage, en 2009, en date du 2 août, il y avait eu 40 victimes de noyade. En comparaison, cette année, il y a eu 61 victimes sur les plans d’eau du Québec. Pour ce qui est des Laurentides, on enregistre deux fois plus de noyades depuis le début de l’année. En effet, en 2009, il y a eu cinq victimes, dont deux au mois d’août. En 2010, en date du 19 juillet, sept personnes avaient perdu la vie. 
Pour la Société de sauvetage, la température douce de cet hiver explique en partie la hausse des noyades. En effet, plusieurs accidents se sont produits sur des cours d&#8217;eau où la glace était trop mince pour s’aventurer. Ce fut le cas de plusieurs motoneigistes qui ont péri. À l’échelle du Québec, les données de noyades ont fait un bond de 78 % en 2010. 
Pour ce qui est des Laurentides, les accidents ont essentiellement eu lieu pendant l’été. Seulement deux personnes sont mortes, cet hiver, en motoneige. Dans la majorité des cas, les victimes ne portaient pas de veste de flottaison. À noter, ce triste bilan pourrait augmenter d’ici la fin de la saison.