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Alzheimer: Jean-François Dupras vient à bout son défi

Alzheimer: Jean-François Dupras vient à bout son défi

Publié le 29/08/2016

Coordonnateur au service des technologies de l’information à la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), l’Okois Jean-François Dupras a réalisé tout un défi, du 9 au 14 août, lorsqu'il a parcouru 758 kilomètres à vélo, au pas de course et à la nage. Avec comme objectif initial d’amasser 10 000 $ pour la Fondation Soleil de Saint-Benoît et la Société Alzheimer de Montréal, il a finalement récolté un montant de 16 000 $.

M. Dupras s’attaquait à ce défi pour une deuxième fois, lui qui à la même période l’année dernière, un peu plus d’un an après le décès de sa mère Raymonde Laberge-Dupras des suites de la maladie d’Alzheimer, s’était mis en tête d’amasser des fonds pour lutter contre cette maladie cognitive qui touche près d’un million de Canadiens.

Parti du Saguenay-Lac Saint-Jean, le 9 août, il a rallié son point d’arrivée, le CHSLD de St-Benoit, en un peu plus de cionq jours. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il a été accueilli, au terme de ce long et éreintant parcours, par les résidents du centre, ses nombreux amis et les partenaires du Défi triathlon Raymonde-Laberge-Dupras.

«Pendant le défi, a indiqué M. Dupras, le sentiment d’aider les autres est ma plus belle récompense. Devant la maladie d’Alzheimer et toute autre incapacité majeure, nous éprouvons une grande impuissance. Quoi de plus réconfortant, malgré notre tristesse, que de continuer à embellir et à soulager nos parents et nos amis souffrant de cette terrible maladie.»

Chasser la monotonie

Avant son départ, Jean-François Dupras affirmait vouloir réaliser ce défi dans le but d’amasser les sommes nécessaires à l’organisation d’activités pour les résidents du CHSLD St-Benoît, notamment, où sa mère a passé les derniers jours de sa vie.

Rappelant qu’il n’existe toujours pas de médicaments pour enrayer les pertes cognitives qui affligent les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, l’enseignant, vantant les bienfaits du bénévolat, a donc insisté pour dire que tout ce qui peut être fait pour soulager les personnes atteintes s’avère bénéfique pour ces dernières.

«Le bénévolat auprès des personnes qui nous ont aimés et que nous continuons d’aimer, mais aussi auprès de toutes les personnes que nous côtoyons ne coûte rien, tout en complétant modestement le travail du personnel soignant. C’est un très bon antidote au découragement, à la culpabilité parfois et à notre impuissance.»

Il est encore temps d’encourager le Défi Triathlon Raymonde-Laberge-Dupras en visitant le [www.continuer.ca], site sur lequel on vous demandera de cliquer pour «faire un don».

«Je suis extrêmement heureux que mon triathlon de 758 kilomètres ait apporté quelque chose de tangible pour la qualité de vie de tous ceux et celles qui sont hébergés au centre et qui utilisent les services de la société d’Alzheimer Montréal», a conclu Jean-François Dupras.