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Alcool au volant: les Laurentiens plus permissifs

Les Laurentiens se distinguent très peu du reste du Québec en ce qui a trait à la consommation d’alcool.

Alcool au volant: les Laurentiens plus permissifs

Publié le 02/08/2017

Les Laurentiens ont des habitudes de consommation d’alcool très similaires à celles du reste des Québécois. Ils sont toutefois plus nombreux à trouver que la limite d’alcool dans le sang permise pour conduire un véhicule est trop sévère.

C’est ce que révèle l’étude sur la consommation d’alcool au Québec menée par la firme CROP pour le compte d’Éduc’alcool.

Un portrait comparable à celui du reste du Québec

Pas moins de 84 % des résidents des Laurentides affirment avoir pris au moins un verre au cours de la dernière année, à peine plus que la moyenne québécoise (83 %). Ils se situent également dans la moyenne en ce qui a trait à la fréquence de consommation (1,5 fois par semaine), le vin étant leur boisson de prédilection.

Là où ils se distinguent du reste de la province, c’est quant à leur perception de l’alcool au volant.

«Les résidents des Laurentides semblent beaucoup plus permissifs au niveau de la loi dictant les limites d’alcool et la conduite au Québec, puisqu’ils sont plus nombreux à croire que la limite actuelle d’alcool dans le sang pour conduire un véhicule automobile est trop sévère (8 % contre 4 % au Québec)», peut-on lire dans le rapport.

Les Laurentiens ne sont toutefois pas plus nombreux (7 %) qu’ailleurs dans la province (7 %) à admettre avoir conduit, au cours de la dernière année, au moins une fois leur véhicule après avoir consommé de l’alcool au-delà de la limite permise.

Plus de barrages routiers qu’ailleurs

La région des Laurentides se démarque également par la fréquence de ses barrages routiers.

«Ce qui étonne, c’est que malgré le fait qu’ils [les Laurentiens] soient plus nombreux qu’ailleurs à indiquer avoir vu un barrage policier durant la dernière année (39 % contre 29 % pour le Québec), ils sont aussi moins nombreux, en moyenne, à considérer comme probable de se faire intercepter pour avoir bu et conduit (40 % contre 45 % pour le Québec), alors que c’est généralement l’inverse qui se produit», fait remarquer le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy.

Celui-ci estime tout de même que le portrait dressé à l’échelle de la région et de la province est «globalement assez positif», révélant une intégration réussie du slogan La modération a bien meilleur goût dans le quotidien de la majorité.