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Aide aux sinistrés: le Bloc québécois veut permettre l’utilisation des REER pour rénover

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, était accompagné de Luc Désilets (Rivière-des-Mille-Îles), Louise Chabot (Thérèse-De Blainville) et Simon Marcil (Mirabel) pour cette annonce à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Aide aux sinistrés: le Bloc québécois veut permettre l’utilisation des REER pour rénover

Publié le 25/09/2019

De passage, le vendredi 20 septembre dernier, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où les effets des inondations du printemps dernier se font toujours ressentir, Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, et Simon Marcil, député sortant de Mirabel, ont proposé de permettre le retrait d’argent des REER, sans pénalité ni impôts, pour la rénovation des maisons des victimes de sinistres majeurs liés aux changements climatiques.

«Toutes nos pensées sont avec les familles qui sont encore aux prises, des mois plus tard, avec les conséquences des inondations printanières. Ottawa doit permettre à ceux qui le désirent et le peuvent de sortir leur argent de leur REER pour rénover leur maison sans avoir à subir de frais. Nous sommes persuadés que tous les partis à la Chambre des communes appuieront cette mesure de soutien et de compassion envers des gens qui en ont bien besoin», a déclaré Yves-François Blanchet.

Le Bloc québécois veut changer la Loi de l’impôt sur le revenu pour permettre aux personnes victimes de sinistres majeurs liés aux changements climatiques de retirer des sommes de leur REER sans payer d’impôts, sans pénalité et sans montant maximal, pour rénover leur demeure.

Le Bloc élargirait l’accès au régime d’accession à la propriété (RAP) pour la reconstruction d’une résidence à la suite d’un sinistre lié aux changements climatiques, même pour les personnes qui ont utilisé le programme pour l’achat d’une première résidence. Cette mesure serait rétroactive au 6 mai 2017 et assortie à une période de remboursement de 15 ans.

«Les changements climatiques ont des effets bien réels et imprévisibles un peu partout au Québec. Nous l’avons vu ici, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, avec les inondations. Nous l’avons vu avec la tornade de 2018 à Gatineau ou avec l’érosion des berges le long du Saint-Laurent et dans le golfe. Il faut que les programmes tiennent compte de cette nouvelle réalité et fassent preuve de flexibilité pour venir en aide aux sinistrés. Nous pensons que leur donner accès à leur propre argent sans frais, c’est le strict minimum», de conclure Simon Marcil, député sortant de Mirabel.