C’est l’augmentation du nombre de familles ayant recours à l’aide alimentaire qui est à l’origine du projet, a expliqué Audrey Simard, agente de développement rural pour le CLD de Mirabel, l’un des partenaires financiers.
Tous les profits générés par le Centre de dépannage provenant de la vente de divers objets usagés, des meubles aux vêtements, en passant par les bibelots, sont redistribués à la Banque alimentaire ou servent, par exemple, à payer les frais scolaires ou les camps de jour.
«Avec les ventes, on achète la viande et les conserves. Le reste est fourni par Moisson Laurentides et notre guignolée. Cette année, ce qu’on a eu de la guignolée va durer jusqu’à l’été; avant, on pouvait aller jusqu’à l’automne», de préciser Silfred Savoie, président de l’organisme, en faisant le tour du nouveau local.
Un monte-charge a également été installé dans les nouvelles installations pour permettre d’accueillir la clientèle à mobilité réduite et aider les bénévoles dans leur travail.
Pour l’annonce officielle, un invité spécial, le curé Claude Charron, est venu prononcer quelques paroles et bénir les lieux. «Je suis venu mettre du spirituel dans cette action», a-t-il déclaré en expliquant qu’aider les autres amène vers l’amour et donne des mains à la foi. Il a ensuite béni l’assemblée après la lecture d’une prière.
Lorsque M. Savoie a pris la parole, il a relaté l’origine de l’organisme qui a 15 ans maintenant et a grandement souligné ses échanges avec le maire Hubert Meilleur, qui était d’ailleurs présent. Avec humour, il a également raconté quelques anecdotes et remercié les partenaires et bénévoles qui ont fait de l’organisme ce qu’il est aujourd’hui.
«On a vraiment besoin des bénévoles. Au début, quand on a bâti ça ici, ils ne nous ont pas chargé un sou. Aujourd’hui, nous leur disons merci», a terminé M. Savoie.
Le curé Claude Charron lui a retourné le compliment: «Si on n’avait pas eu Silfred, avec ta tête de cochon…», ce qui a suscité des rires dans la salle.
Le maire a également pris la parole en soutenant que la Ville a supporté l’organisme grâce à la volonté qui était derrière le projet. «Un gros merci à tous ceux et celles qui travaillent pour aider», a-t-il ajouté.
Le Centre de dépannage Saint-Janvier existe depuis 1995 et vient en aide aux familles démunies du secteur de Saint-Janvier, à Mirabel. Ce sont 65 bénévoles réguliers et occasionnels, dont certains proviennent de programmes de réinsertion sociale et travaux communautaires, de même que trois employés permanents qui le font fonctionner. Il est situé au 17599, rue Victor, à Mirabel.