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Actuellement sous enquête, Jean Paquette se confesse

Photo Michel ChartrandJean Paquette a mentionné que sa faillite ne représentait pas un million, mais bien 50 000 $ (les investisseurs). La balance étant de l’immobilier, de la construction, des rénovations.

Actuellement sous enquête, Jean Paquette se confesse

Publié le 12/08/2011

(NDLR: Des raisons légales ne nous permettent pas de divulguer les noms de personnes mentionnées durant l’entrevue.) En entrevue à nos bureaux de Sainte-Thérèse, Jean Paquette, l’ex-attaché politique du député de Groulx, René Gauvreau, s’est entretenu, pendant plus d’une heure, avec l’auteure de ces lignes, pour livrer sa version des faits concernant ses présumées fraudes à l’encontre de plusieurs personnes tout en faisant le point sur sa vie actuelle.

Harcèlement

Se disant victime de harcèlement de la part d’un individu, l’homme en question affirme souffrir moralement de cette situation.

«C’est toujours la même personne», soutient-il, «Tu t’es peut-être fait flouer, mais attends, et après tu verras. Si tu t’es fait flouer, va voir les tribunaux.» 

Avouant n’être ni blanc ni noir, Jean Paquette prétend toutefois que les risques sont présents dans toute initiative financière.

«Quand quelqu’un décide d’investir, il faut s’attendre à prendre un risque. J’ai toujours dit que je les rembourserai et j’avais offert à tout le monde un taux d’intérêt plus minime. Ils ont refusé parce qu’ils voulaient leur argent tout de suite.»

Le remboursement dont fait référence l’ex-attaché politique s’étalait sur une période de 10 ans.

La faute à qui?

Jean Paquette est catégorique. Ce sont uniquement quelques personnes qui ont déclenché ce vent de panique. Les autres sont toujours demeurés confiants à son égard.

«Ils m’ont envoyé à un endroit où je n’avais pas le choix d’aller et qui s’appelle la faillite. Et tout le monde va payer à cause de ça», allègue-t-il.

Pas un million, 50 000 $

Jean Paquette a mentionné que sa faillite ne représentait pas un million, mais bien 50 000 $ (les investisseurs). La balance étant de l’immobilier, de la construction, des rénovations.

«On a écrit qu’il y avait 52 investisseurs, mais c’est faux», argue-t-il, «Prenez la liste et vous verrez que ce ne sont pas tous des gens qui ont été floués.»

Contre le gré de son avocat

En entrevue, Jean Paquette a mentionné être ici (NDLR: aux bureaux du Nord Info) contre le gré de son avocat.

«En réalité, je ne suis pas supposé parler. Je suis en train de me faire une défense en parlant.»

Réitérant n’être ni blanc ni noir, il soutient que la justice existe. À la question qui lui a été posée: Qu’est-ce que vous auriez envie de dire aux investisseurs?

Jean Paquette de déclarer: d’être patients, de laisser aller les choses. L’auteure de ces lignes a insisté pour savoir si celui-ci gardait espoir.

«Je ne peux plus là! J’ai fait faillite. J’étais capable de le faire quand je travaillais à 125 000 $ par année, et là, je ne travaille pas. Comment tu veux rembourser? Moi, j’ai voulu payer en tout temps. Je me privais pour payer les autres, ç’a toujours été comme ça. Les gens disaient: oh! Il faisait une bonne vie, il voyageait. Voyager à Cuba coûte 400, 500 $. Oui, je voyageais à Cuba une semaine par mois, j’en avais besoin.»

Mentionnons que la Sûreté du Québec nous a confirmé qu’elle menait une enquête sur Jean Paquette, à la suite de plaintes déposées par les investisseurs.

 

VOIR AUTRE TEXTE: LES ERREUS DE JEAN PAQUETTE