C’est en effet ce qui a été décidé par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT).
Depuis 1971, Mirabel avait sa propre municipalité régionale de comté, structure supra municipale et agissant au nom des municipalités qu’elle regroupe. À l’exemple de Laval, Mirabel s’était vu attribuer une MRC pour l’ensemble de ses villages, et ce, bien avant la fusion qui les a regroupés sous le nom de la Ville de Mirabel.
Or, le MAMOT a décidé de simplifier le fonctionnement des MRC, surtout celles appartenant à une seule ville. Mirabel figurait donc sur cette liste. Dorénavant, toutes les activités de la MRC de Mirabel seront intégrées à celles de la Ville.
Les points de la MRC habituellement discutés lors de séances distinctes seront dorénavant débattus lors des séances ordinaires du conseil municipal de la Ville de Mirabel et son budget ne sera plus distinct de celui de la Ville.
Le maire de Mirabel, Jean Bouchard, qui est également préfet de la MRC de Mirabel, a adressé récemment une lettre au MAMOT dans laquelle il confirme que la nouvelle façon d’administrer la MRC sera effective le 1er janvier 2016.

En effet, 1 900 personnes ont pris part aux activités qui ont eu lieu du 16 au 18 mai. Celles-ci, organisées par la Corporation du moulin Légaré, la Ville de Saint-Eustache et par plusieurs organismes, ont profité tant aux citoyens qu’aux touristes. Avec le chaud soleil, les amateurs d’histoire, d’architecture et de photographie ont pu découvrir à pied les attraits de chez nous.
Plus particulièrement, vers 10 h 30, le lundi 18 mai dernier, une centaine de personnes étaient réunies sur le site de la Maison de la culture et du patrimoine pour les discours de la cérémonie commémorative des patriotes. Le maire suppléant de la Ville de Saint-Eustache, Raymond Tessier, s’est dit très émotif d’en être. «Je suis fier de ma ville. C’est ici que ça s’est passé, ces événements qui ont marqué le Québec et le Canada. Je peux vous dire une chose: les patriotes n’ont pas fait ça pour rien. Ils ont fait avec des canons ce que nous, nous avons pu faire à deux reprises avec un crayon», a-t-il déclaré.
Les 23 choristes du Chœur des Îles de Saint-Eustache, parés de costumes d’époque, ont entonné des chants de leur répertoire. Les salves de fusils ont retenti et le drapeau vert-blanc-rouge des patriotes a été hissé au sommet du mât devant la Maison de la culture et du patrimoine.
Parmi les gens présents se trouvaient Marie-Josée Vincent et Patrick Boivin. Ces résidants de Mascouche ont parcouru des kilomètres pour assister aux célébrations avec leurs trois filles. «Je trouve important de montrer à nos filles d’où l’on vient et que la démocratie et le fait français ne se sont pas faits dans la facilité», a expliqué Marie-Josée Vincent.
Quant à l’Eustachoise Isabelle Vallée, c’est la visite du moulin Légaré qui l’a attirée. «C’est la première fois que je voyais le film qui a été fait sur le moulin et je le trouve très réussi. J’ai apprécié ma visite et je compte continuer ma promenade pour croquer avec ma caméra quelques images du Vieux-Saint-Eustache», a précisé cette dernière.
Même son de cloche chez les Eustachois Nathalie Lévesque et François Doyon qui partageaient un audioguide. Ils en ont profité pour découvrir l’exposition Colle, papier, ciseaux de Claude Lafortune.
Ils ont aussi apprécié l’exposition permanente sur la Rébellion des patriotes de 1837 présentée à la Maison de la culture et du patrimoine. «La guide était très intéressante. Elle nous a d’ailleurs appris ce qu’était le charivari, ce tapage collectif que faisaient les citoyens d’autrefois lors de la nuit de noces de deux personnes avec une grande différence d’âge. Et ce, jusqu’à ce qu’ils paient une somme d’argent!» a dit en riant François Boivin.
Pour Nathalie Lévesque, c’est la découverte de la maison Gratton-Chesser qui l’a frappée. «Elle fait partie du décor du Vieux-Saint-Eustache, mais je ne l’avais jamais remarquée. C’est la plus vieille maison de la ville, avec une belle architecture», a-t-elle confié.
Pour le président de la Corporation du moulin Légaré, Michel Goyer, l’événement a été une réussite. «Nous sommes heureux et satisfaits de l’événement qui revêt un caractère encore plus festif cette année. L’an prochain, les visiteurs pourront aussi vivre le Symposium des Patriotes», de conclure ce dernier.

Journée nationale des patriotes: une longue fin de semaine de découvertes

Le National Model United Nations (NMUN) est la plus importante simulation organisée par l’ONU. Elle regroupe plus de 4000 étudiants provenant de divers universités et collèges du monde entier et se déroule durant une semaine à New York. Événement à caractère pédagogique de haut niveau académique, il comprend notamment des conférences d’experts reconnus internationalement et des rencontres avec les diplomates du pays que les délégations représentent. Dans le cas des étudiants du Collège Lionel-Groulx, leur mandat à New-York était de  représenter la nation du Liberia. Et ils s’y sont préparés sans relâche pendant plus de 18 mois.
«Lorsque le projet a été proposé aux étudiants il y a de cela un an et demi, a raconté Frédéric Morier, politicologue et enseignant en sciences politiques au Collège, ce devait être une simulation locale, mais le projet a rapidement pris des proportions inespérées», a-t-il poursuivi avant d’expliquer que dans le cadre de cette simulation, qui s’est tenue entièrement en anglais, les étudiants ont été répartis dans les différents comités de l’ONU afin de réfléchir à des propositions qu’ils devaient ensuite présenter à l’assemblée, au nom du Liberia.
«Quand les étudiants m’ont demandé ce qui allait se passer à New York, je leur ai répondu que je n’en savais rien!, a renchéri Fabien Torres, sociologue et enseignant qui a aussi dirigé le groupe de politiciens en herbe. Cette mention honorable révèle, au-delà du résultat, tout le dynamisme, la motivation et l’intention que nous avons tous mis dans ce projet. Et c’est de cela dont je suis le plus fier.»
L’expérience d’une vie
Afin d’être fin prêts à prendre part à la simulation de l’ONU, le groupe de 16 étudiants et leurs enseignants se sont entraînés de façon périodique pendant plus d’un an, en plus de participer à des simulations régionales. De nombreux efforts déployés, mais qui leur serviront toute leur vie, tant sur le plan professionnel que personnel, et ils en sont tous conscients.
«Grâce à ma participation à ce projet, a insisté Éric Fortin, étudiant en exploration internationale, j’ai aujourd’hui une vision cosmopolite des enjeux internationaux. J’ai appris à débattre à la façon d’un diplomate, c’est-à-dire, sans penser à mes intérêts personnels, mais en pensant aux intérêts propres à un état.»
«Je vais être franc, a renchéri Christopher Kreiss. Au départ je n’avais pas vraiment d’intérêt pour la politique, mais dès que j’ai commencé le projet, je ne pouvais plus en sortir ! Je ne peux pas encore dire ce qui m’attire là-dedans !»
Quant à la mention «honorable» obtenue, elle représente pour le groupe la cerise sur le sundae.
«Nous avons été classés officiellement dans le rang un des délégations qui étaient présentes, a conclu Éric Fortin. Cela veut dire que nous avons dépassé plusieurs universités qui y étaient, comme nous, pour présenter leurs politiques. Voilà ce qui nous rend très fiers!»

Des étudiants de Lionel-Groulx deviennent Libériens... le temps d’une semaine 

À partir du 1er janvier 2016: Fusion entre la Ville et la MRC de Mirabel