Après compilation, le 1er novembre, seulement 32 postes de maire, sur une possibilité de 76, étaient à combler dans autant de municipalités. Les 44 autres ont été réélus sans opposition comme, ce fut le cas pour Marc Gascon, à Saint-Jérôme, Yvon Brière, à Sainte-Sophie, Hubert Meilleur, à Mirabel, Hélène Daneault, à Rosemère, Paul Larocque, à Bois-des-Filion, et Michel Lagacé, à Saint-Sauveur. 
Fait intéressant: la moitié des nouveaux maires ont battu un élu sortant, comme ce fut le cas à Prévost, Saint-Colomban, Saint-Hippolyte, Lorraine, Sainte-Anne-des-Plaines et Sainte-Adèle. Les 16 autres anciens maires ne sollicitaient pas de renouvellement de mandat. À la Conférence régionale des élus, où siègent les maires de 25 municipalités de 5 000 habitants et plus, 10 nouveaux venus feront leur entrée. 
Représentation féminine
Au chapitre de la représentation des femmes dans les Laurentides, les électeurs ont opté pour un nombre quasi égal de candidates à celui qui était observé avant les élections. 
Au total, quatorze femmes occupent le poste de maire. De ce nombre, huit ont été réélues et six sont de nouvelles venues. Linda Fortier, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, et Nicole Davidson, à Val-David, figurent parmi les nouvelles recrues. Deux anciennes mairesses, à Arundel et Lantier, ne demandaient pas de nouveau mandat, tandis que quatre ont subi la défaite. Parmi ces dernières, mentionnons Lise Bourgault, l’ancienne députée fédérale, qui dirigeait Brownsburg-Chatham, et Catherine Collin, à Sainte-Anne-des-Plaines. Quant à Sylvie Saint-Jean, à Boisbriand, sa défaite n’a pas réduit la présence féminine chez les maires, puisqu’elle a été remplacée par une autre femme, Marlene Cordato. 
Pour ce qui est de la MRC de Thérèse-De Blainville, avant les élections, quatre femmes occupaient le poste de maire sur sept villes. Ce nombre est passé à trois sur sept. Pour ce qui est du nombre de femmes aux postes de conseillère municipale, il est passé à 34 %, soit 17 sur 50 postes. Fait à signaler, à Lorraine, cinq postes de conseiller sur six sont désormais occupés par une femme. En moyenne, on retrouve deux femmes par conseil.

La présidente honorifique d’Opération Nez rouge Laval–Basses-Laurentides, Michelle Therrien, ainsi que les divers partenaires du service de chauffeur privé, ont martelé ce message, lors du lancement de la campagne intitulée Je reviens à la maison, le lundi 9 novembre dernier. 
Le service d’Opération Nez rouge Laval–Basses-Laurentides sera en fonction du 4 au 31 décembre prochain, à compter de 19 h. Le service de raccompagnement, existant depuis 26 ans, est offert pour la 24e année dans la région. 
En décembre 2008, 2 045 raccompagnements ont été effectués sur le territoire régional habité par 600 000 personnes. 
«Il est important de répéter le discours de ne pas prendre le volant quand on a les facultés affaiblies et d’offrir une solution comme Nez rouge», estime le lieutenant Martin Légaré, du service de protection des citoyens à la Ville de Laval. 
L’humoriste Réal Béland se fait le porte-parole national de Nez rouge pour la campagne 2009. Celui-ci a déposé une chanson country sur un site de partage de vidéos en ligne pour sensibiliser la population à ne pas conduire avec les facultés affaiblies. 
Les personnes qui en bénéficient et qui le souhaitent peuvent verser un don après leur raccompagnement. Celui-ci sera offert à des organismes locaux dédiés à la jeunesse ou au sport amateur. L’Association régionale du sport étudiant Laurentides-Lanaudière offrira une bourse à deux de ses écoles iso-actives (une au primaire et l’autre au secondaire) grâce à l’argent amassé. 
Bénévoles recherchés
Toujours à la recherche de bénévoles pour assurer la qualité et l’efficacité de son service, Nez rouge invite les personnes intéressées à se procurer le formulaire d’inscription offert dans les caisses Desjardins et dans les points de services de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). 
Les bénévoles courront la chance de remporter un crédit voyage de 1 500 $. À la fin de chaque soirée de fonctionnement, un finaliste sera tiré au sort. Le grand tirage se fera en janvier 2010. 
Par ailleurs, les curieux pourront visiter le centre névralgique des opérations Nez rouge Laval–Basses-Laurentides, situé au 3999, boulevard de la Concorde Est, à Laval, le dimanche 29 novembre, dès 11 h. Pour plus d’information, on contacte la ligne info-bénévole au 514-225-4196. 
Je reviens à la maison grâce à Nez rouge
Le représentant de la SAAQ, Alain Milmore, a souligné que 70 % des condamnations liées à la conduite avec facultés affaiblies sont prononcées envers une personne qui en est à sa première infraction. «Ça n’arrive pas qu’aux autres et ce ne sont pas tous des récidivistes», a-t-il soutenu. 
La porte-parole et directrice du marketing de H. Grégoire, Michelle Therrien, a fait remarquer que lorsqu’on prend la décision d’être raccompagné, d’opter pour un conducteur désigné ou de prendre le taxi avant la fête, il y a de plus fortes chances que cette décision soit respectée à l’heure de partir. 
Pour sauver des vies et éviter des ennuis, il suffit d’appeler un taxi, un ami ou d’appeler Nez rouge au 450-664-4314.

Nez rouge reprend du service

La raison: rehausser le taux de participation au scrutin en profitant du levier médiatique. 
Deux élections à dates fixes plus tard, 2005 et 2009, il semble que la population soit encore hésitante à se prévaloir de son droit de vote. Dans les Basses-Laurentides, en moyenne, le taux de participation a oscillé autour de 47 % pour l’élection de 2009, tous les résultats compilés. Il s’agit d’une baisse de 3 % comparativement à l’élection de 2005. 
Pour l’élection municipale de 2009, la ville qui a enregistré le plus haut taux de participation est Lachute, avec 54,2 %, suivie de Sainte-Anne-des-Plaines, avec 52,4 %, et Boisbriand, avec 51,4 %. 
C’est la ville de Sainte-Thérèse qui a obtenu le plus faible taux de participation, avec un 35,8 %, suivie, de Blainville, avec 40,2 % et le village d’Oka, avec 41,5 %. Au tableau global, il faut souligner que cinq villes, Bois-des-Filion, Rosemère, Pointe-Calumet, Mirabel et Saint-Jérôme, n’ont pas eu à tenir une élection au poste de maire. Dans certains cas, l’ensemble des membres du conseil avait même été élu sans opposition. 
En bout de ligne, si l’on observe les résultats enregistrés lors des élections sans date fixe dans les municipalités des Basses-Laurentides, en 2001, 2002 et 2003, un nombre important de ces villes enregistraient un taux de participation égal ou même supérieur à celui des élections de 2009. C’est le cas notamment de Boisbriand, Blainville, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Lachute et Oka.

40 % de nouveaux élus dans les Laurentides