Un peu à la manière du Guide Michelin, cette classification se fait avec un Fleuron lorsqu’on est à ses débuts, tandis que deux Fleurons disent que c’est bien. À trois, la classification dit très bien et à quatre, on atteint l’excellence. On est exceptionnel à cinq Fleurons et il semble que Lorraine soit passée tout près de cet ultime honneur.
Seule Sainte‑Julie a su décrocher ce cinquième Fleuron sur les 135 municipalités inscrites et trente d’entre elles obtenaient le quatrième, dont les villes de Blainville et bien évidemment Rosemère. Sainte-Thérèse, Boisbriand et Bois-des-Filion ont plafonné à trois Fleurons. Ste-Anne des Plaines n’était pas du concours.
Seulement deux municipalités ont décroché ce cinquième Fleuron depuis sa création en 2006, alors que 370 autres affichent de un à quatre Fleurons. Le concours rejoint le tiers des municipalités et villes et la moitié des citoyens du Québec peuvent y avoir une incidence grâce à leur propre aménagement paysager.
C’est le 19 septembre que la conseillère déléguée au développement durable, Chantal Lehoux, passait quérir le prix au Jardin botanique de Montréal, mais c’est à la maison Garth, mardi dernier, que le maire tenait un point de presse pour féliciter ses citoyens.
Ainsi donc, Lorraine passait de trois à quatre Fleurons et il ne faut pas douter que le concours Lorraine en beauté y soit pour beaucoup, puisque 60 % du territoire municipal, institutionnel et résidentiel, était coté par l’organisme promoteur.
«Nous sommes vraiment très fiers de cette distinction, d’alléguer Ramez Ayoub. Félicitations à toutes les Lorraines et à tous les Lorrains, car ils ont également contribué à l’obtention de ces quatre Fleurons», terminait le maire dont la ville bénéficiera de cette cote pour une durée de trois ans.