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30 ans en 2012

Photo Michel Chartrand

30 ans en 2012

Publié le 09/08/2011

Le 22 juin dernier, la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, la deuxième du genre à avoir vu le jour au Québec, tenait sa 26e assemblée générale annuelle. À sa tête, Martin Charron, sergent à la section prévention et relations communautaires de la Régie intermunicipale de police de Thérèse-De Blainville, président de la Maison des jeunes des Basses-Laurentides depuis 4 ans, mais impliqué au sein du conseil d’administration depuis 1993.

«J’avais 23 ans, les cheveux longs et pas d’enfants», évoque-t-il. Dix-huit ans plus tard, il y est toujours. «C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré celle qui assure toujours la direction de l’organisme, Manon Coursol et toute une équipe extraordinaire», ajoute-t-il. Une équipe stable qui s’assure, jour après jour, de voir à ce que la Maison des jeunes demeure un lieu de rencontre sécuritaire, vivant, motivant et dynamique. Un lieu privilégié où vivre le passage de l’adolescence à l’âge adulte. «La mission est la même depuis sa création», insiste-t-il. Soit favoriser le développement de l’estime de soi, et ce, par une présence et des interventions individuelles et de groupes, une écoute active, en amenant les jeunes à vivre des réussites et en les accompagnant dans l’adaptation des valeurs reliées au respect et à l’autonomie, tout en développant leurs habiletés sociales. «Je suis policier et je vois beaucoup de délinquants. Mais ce ne sont que des épisodes. Parce que de façon générale, nos jeunes sont beaux», soutient M. Charron.

Activités

Bien sûr, nombre d’activités sont nées depuis la création de la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, en 1982. Parmi elles, entre autres, l’aide aux devoirs, les ateliers de créativité et de cuisine, les jeux d’animation, les soupers thématiques, les soirées d’information, sensibilisation et prévention, les soirées dédiées au hockey et j’en passe. Et en tête de liste, l’activité phare de la Maison des jeunes, la Soirée Dégustation vins et fromages. Grâce aux profits engendrés par cet évènement, les jeunes usagers ont, notamment vu la maison être dotée d’un centre multimédia et d’une nouvelle cuisine.

Cette année, pour sa 17e édition, l’activité servira de source de financement au projet de Café Internet, aménagé à même le sous-sol de la maison. Selon le montant récolté, on espère pouvoir installer cinq, voire six postes d’ordinateurs.

«Le plus important, c’est que la Maison des jeunes, au fil des années, a réussi à tisser un filet de sûreté pour les jeunes. Et on a cette impression d’avoir su développer des liens avec tous les partenaires qui gravitent autour des jeunes et de leur famille», poursuit M. Charron. Le Consortium jeunesse Thérèse-De Blainville et les municipalités environnantes, principalement la Ville de Sainte-Thérèse représentent selon lui, des exemples éloquents de ces partenariats. Et la diminution des actes de délinquance juvénile survenus sur le territoire couvert par la Régie intermunicipale de police de Thérèse-De Blainville au cours des deux dernières années en est certainement la conséquence directe. «À mon avis, il y a un lien à faire, c’est clair», opine-t-il.

En 2012, la Maison des jeunes des Basses-Laurentides célèbrera ses 30 ans d’existence. Un évènement qui ne passera pas sous silence. Déjà, l’idée d’organiser une soirée reconnaissance pour l’occasion a été lancée.