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100 ans pour le Cercle des fermières

Lors de la rencontre entre la mairesse et la présidente du Cercle, Lorraine Joly, cette dernière a offert un tartan à la Ville de Sainte-Thérèse. Cette écharpe, conçue par Nicole Halpin, contient les six couleurs représentatives de l’histoire, de la mission et des valeurs de l’Association des Cercles de Fermières du Québec.

100 ans pour le Cercle des fermières

Publié le 24/12/2020

Fondés en 1920, les Cercles de fermières de Sainte-Thérèse et de Saint-Eustache célèbrent cette année leur 100e anniversaire. En dépit de la pandémie qui a eu pour effets de réduire leurs activités, on a quand même réussi à garder les membres actifs.

Que ce soit par le biais d’appels téléphoniques, de courriels, de vidéoconférences ou de vidéos éducatives diffusées sur YouTube, les présidentes des 28 Cercles de fermières de la région ont gardé le contact avec leurs membres. Elles sont plus de 1 800 dans les Laurentides.

À Sainte-Thérèse, avec ses quelque 150 membres, le Cercle de fermières est l’un des plus importants des 600 que l’on retrouve au Québec. Lorsqu’est arrivée la pandémie, à la mi-mars, il a bien sûr fallu être imaginatif pour conserver l’intérêt des membres, dont la moyenne d’âge est de 67 ans.

«Personne ne sort de chez elles en ce moment. Ce n’est pas facile. Toutes les communications se font par Internet. Sur 150 membres, seulement une vingtaine n’ont pas accès à un courriel», de dire Lorraine Joly, présidente du Cercle des fermières de Sainte-Thérèse, heureuse que la pandémie ait du moins permis aux personnes plus âgées de se familiariser avec les nouvelles technologies.

Communication constante

Présidente de la Fédération des Cercles de Fermières des Laurentides, France Séguin multiplie les actions depuis le début de la pandémie afin de s’assurer que les nombreux Cercles des fermières de la région soient tout de même animés, et ce, pour le bien des femmes plus âgées, dont plusieurs sont seules.

«Les Fermières, ça devient un groupe d’appartenance pour ces gens-là. Il fallait s’assurer que ce sentiment d’appartenance demeure malgré la pandémie», soutient Mme Séguin, fière de voir les Cercles de Sainte-Thérèse et Saint-Eustache souligner leur 100e anniversaire. Elle aurait évidemment préféré que cet anniversaire ne coïncide pas avec la pandémie.

«Vous pouvez être certain que nous allons finir par fêter ça !», a-t-elle toutefois lancé, optimiste quant à l’avenir, puisqu’il est en effet important, selon France Séguin, que la vie des Fermières reprenne son cours normal.

«De beaux liens d’amitié s’y créent, dit-elle. Le Cercle des fermières, c’est un lieu de rencontre, de partage qui contribue à briser l’isolement des aînés. Elles en ont besoin».

Lorsque la pandémie sera derrière nous, les Cercles de fermières de la région ont bien l’intention de procéder à une vaste campagne de recrutement, leurs dirigeantes étant conscientes du bien qu’ils procurent à celles qui en sont membres.

Un anniversaire souligné

Afin de célébrer son 100e anniversaire, le Cercle des fermières de Sainte-Thérèse a récemment reçu de beaux honneurs. Le premier est venu de la Ville de Sainte-Thérèse qui, lors de la séance du conseil municipal du 7 décembre, a adopté une résolution officielle. La mairesse Sylvie Surprenant a alors remis un certificat hommage à la présidente de l’organisme.

«Je suis émue quand je pense à toutes les femmes qui se sont engagées au sein du Cercle de Fermières Sainte-Thérèse au fil des 100 dernières années. Plus que jamais, les membres sont actives et engagées dans la communauté. Elles font une réelle différence dans notre milieu», a déclaré la mairesse de Sainte-Thérèse.

Le 15 décembre, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, procédait à son tour à la remise de plaques commémoratives pour souligner le 100e anniversaire du Cercle des fermières de Sainte-Thérèse ainsi que celui des Chevaliers de Colomb de Sainte-Thérèse-Boisbriand qui a célébré ses 100 ans l’an dernier. La députée souhaitait ainsi témoigner sa reconnaissance à ces organismes bien implantés dans leur communauté.

«Nous avons dans Thérèse-De Blainville de nombreux organismes dynamiques et présents auprès des gens, qui font la différence. Cent ans de présence dans la communauté, c’est tout un accomplissement. Il y a de quoi être fier !», a-t-elle indiqué.