Animé par le président de l’Observatoire, Élie Fallu, le dîner aura été l’occasion pour Gilles Dubé, directeur, pour les Laurentides, du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Gilles Dion, président-directeur général de Nova Bus, et Richard Tremblay, vice-président Information et conformité des produits, au Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), d’occuper la tribune.
D’entrée de jeu, M. Dubé a salué les gens à l’origine de la création de l’Observatoire et a souligné le fait que «le projet de réseau de connaissance de l’Observatoire s’inscrivait parfaitement dans la démarche ACCORD du Québec». Après plusieurs années de gestation et deux ans de mise en œuvre, la démarche ACCORD compte aujourd’hui, dans la région des Laurentides seulement, une quarantaine de projets réalisés ou en cours de l’être.
Le partage des solutions
Prenant la parole à son tour, M. Dion a ensuite dressé un portrait sommaire et imagé l’évolution du transport des personnes au Québec, mais aussi à l’échelle planétaire. «Plus de 50 % de la population mondiale vit en milieu urbain ou en périphérie. L’urbanisation s’étend partout à travers le monde», a-t-il pointé. Or, parallèlement à ce phénomène, jamais les notions environnementales n’auront été aussi présentes et pressantes, et jamais l’achalandage sur les routes n’aura atteint un tel niveau, d’où l’importance d’unir les efforts et les connaissances de tout un chacun afin de développer des solutions alternatives globales et proactives en matière de transport. «L’Observatoire, dans sa volonté d’animer des échanges en regroupant les différents secteurs œuvrant dans le transport des personnes, prend ici tout son sens et va certainement nous permettre de livrer une expérience durable et optimale en la matière», a-t-il énoncé.
Abondant dans le même sens, M. Tremblay a avancé que rien ne servait de faire plus, il faut d’abord faire mieux. «Les entreprises ne doivent plus travailler en silo, mais doivent plutôt privilégier le partage des connaissances et d’expertise. Parce que la vraie compétition ne se vit plus entre entreprises, elle se vit aujourd’hui à l’échelle mondiale», a-t-il fait valoir.
Outil de connaissance, de recherche de solution et de transfert des meilleures pratiques observées tant pour les équipementiers, les gestionnaires et les opérateurs du domaine du transport, l’Observatoire représente également un outil pour les décideurs de tous les niveaux, y compris les décideurs politiques. Soutenus financièrement par le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, par plusieurs industries et par le milieu de l’enseignement supérieur, l’Observatoire et le CRIQ sont actuellement à mettre en place un réseau de connaissance complet et structuré.