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Traverser le Canada pour la Fondation GO de Pierre Lavoie

Stéfanie Latreille-Banville (au centre) et ses compagnons cyclistes du Défi Go on le fait! ont parcouru 5 500 km de Vancouver à Québec dans un intervalle de 57 jours. Leur périple leur a permis de récolter 9 250 $.

Traverser le Canada pour la Fondation GO de Pierre Lavoie

Publié le 14/08/2012

La Térésienne Stéfanie Latreille-Banville est revenue à Québec, le 30 juin dernier, après presque deux mois, enfourchée sur son vélo afin d’amasser des fonds pour une cause, celle de la Fondation GO de Pierre Lavoie.

Le 5 mai dernier, elle et quatre autresétudiants du baccalauréat en sciences infirmières de l’Université Laval ont entrepris de traverser le Canada, de Vancouver à Québec, à vélo. Un défi qu’ils ont intitulé: Go on le fait! Ils s’étaient fixé pour objectif d’arriver à Québec le 24 juin ou à l’intérieur d’une période de 60 jours. Ils auront finalement pédalé pendant 57 jours pour réaliser le périple d’environ 5 500 km.

L’objectif ultime de recueillir 10 000 $ pour la Fondation GO n’a pas été atteint, mais c’est tout comme. «Nous avons amassé 9250 $. Notre objectif était assez élevé. Nous sommes très contents de la somme. La directrice de la Fondation était surprise de la somme remise», indique Stéfanie Latreille-Banville. Pour y arriver, ils ont, depuis trois ans, amassé des fonds pour l’organisme avec notamment une campagne des kilomètres, la recherche de commanditaires et quelques activités de financement.

La traversée du Canada s’est avérée différente de ce que la cycliste s’imaginait. «J’ai été émerveillée de mon voyage. Le moral a été bon tout au long. Nous n’avons pas eu de pépins mécaniques. Nous nous attendions à avoir le vent dans le dos dans les Plaines, mais nous l’avons eu de face. Nous roulions 160 km par jour. C’était plus difficile. Nous avons eu de la neige en Saskatchewan. On ne s’attendait pas à ça, mais on en a ri un peu plus tard», raconte-t-elle.

L’athlète a trouvé difficile le froid matinal. Ses mains et ses pieds étaient congelés tous les jours jusqu’à l’heure du dîner lorsqu’ils étaient dans les Rocheuses. «Le vent rendait également ça difficile mentalement; plus que les Rocheuses», souligne-t-elle.

Stéfanie Latreille-Banville s’est ennuyée du confort d’un chez-soi. La douche, un toit, un bon lit: elle va apprécier tout ça davantage maintenant.

Pour arriver à Québec à l’intérieur des 60 jours fixés, les cyclistes ont pédalé davantage dans les Plaines. En avance sur leur temps, ils ont pris les derniers jours plus détendus. «Il nous restait 400-500 km pour les cinq derniers jours», mentionne la Térésienne.

Elle revient à peine de son périple que déjà, plusieurs projets lui trottent dans la tête. Elle voudrait entreprendre de longer la côte ouest américaine, de Vancouver au Mexique, d’ici deux ans. La Nouvelle-Zélande est, semble-t-il, également le paradis des cyclistes. «C’est sûr que j’aimerais faire un autre voyage à vélo. Pour l’instant, nous avons un projet de conférences avec la Fondation, mais rien n’est établi», soutient-elle.