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<strong>Rémi Gibeau suit les traces de son père</strong>

Comme l’Armada, Rémi Gibeau, de Sainte-Thérèse, a fait son entrée dans la LHJMQ, cette année, mais il arbore plutôt le chandail rayé avec les brassards oranges.

Rémi Gibeau suit les traces de son père

Publié le 13/04/2012

Le Térésien Rémi Gibeau a complété sa première saison dans le circuit Courteau en tant qu’arbitre en chef, après avoir officié pendant une vingtaine de matchs.

Il est donc devenu le deuxième membre de la famille à arbitrer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec puisque son père Pierre y a oeuvré pendant quelques années. «Je voulais suivre ses traces, dit-il. Je mettais toujours son chandail d’arbitre et c’est rapidement devenu une passion.»

Rémi a joué son hockey mineur à Sainte-Thérèse et il a évolué au niveau junior AA, avec le National de Lorraine-Rosemère. À 16 ans, il a commencé sa carrière d’arbitre tout en continuant de jouer au hockey.

À 20 ans, il a mis une croix sur sa carrière de hockeyeur et il s’est consacré à celle d’officiel. Il a tout d’abord atteint le midget AAA en tant que juge de ligne, mais c’est comme arbitre qu’il voulait travailler.

Après deux ans comme juge de ligne, il a finalement ajouté des brassards oranges sur son chandail rayé pour officier durant un match midget AAA.

Il a ensuite été appelé pour arbitrer dans le junior AAA avant de goûter à la LHJMQ cette saison. C’était la première fois qu’il devait partager le travail avec un collègue, une expérience complètement différente.

«Ça ressemble beaucoup plus à la LNH parce que nous travaillons à deux, a-t-il expliqué. C’était difficile au début, mais les vétérans m’ont vraiment aidé.»

En oeuvrant dans le circuit Courteau, Rémi Gibeau a goûté au plus haut niveau possible au Québec et, pour lui, c’est une expérience incroyable.

«On travaille devant des foules qui avoisinent les 3 000 spectateurs. Il y a des endroits où les gens sont de fiers partisans et c’est vraiment plaisant d’y travailler. Après, les Fêtes, l’intensité a vraiment monté d’un coup et il y avait vraiment une coche de plus que le junior AAA.»

Des cachets particuliers

Le zébré, comme on se plaît à appeler les officiels, a eu la chance de visiter plusieurs amphithéâtres cette saison. «Chacune des places possède un cachet particulier, mais c’est sûr qu’aller à Boisbriand, c’est toujours spécial pour moi puisque c’est proche de chez nous et qu’il y a quelques personnes qui viennent me voir travailler. En plus, tout est neuf.»

Il se réjouit de savoir qu’il n’est pas le seul à aller voir du hockey et de regarder le travail des officiels. «Ils me donnent toujours des commentaires, a-t-il ajouté. Moi quand je vais au Centre Bell, je regarde surtout ce que les arbitres font sur la patinoire, c’est plus fort que moi.»

Les services du Térésien n’ont pas été retenus pour les séries éliminatoires, mais il a déjà hâte à l’année prochaine.

«C’est rare qu’un arbitre de première année est choisi pour travailler en séries éliminatoires. Je ne m’en fais pas outre mesure, j’ai beaucoup appris cette année et je me prépare pour la prochaine saison.»

La LNH

Même s’il ne dirait pas non à l’idée d’œuvrer dans la Ligue nationale de hockey, Rémi Gibeau pense que la LHJMQ sera le niveau le plus élevé où il évoluera.

«C’est beaucoup de sacrifices. Je suis chanceux, ma conjointe et mon employeur sont très compréhensifs et me laissent vivre l’expérience. Je vais le faire tant que la santé et la famille me le permettront.»