Cet événement a été organisé par Natation Canada alors que les Championnats mondiaux qui devaient avoir lieu au Mexique ont été suspendus en raison des séismes qui ont affecté ce pays. Philippe avait mérité sa place aux Championnats mondiaux en récoltant quatre médailles d’or aux Championnats de paranatation Can-AM disputés lors du printemps dernier.

Chaque année, entre octobre et mai, le circuit Coupe Québec offre 17 compétitions qui se déroulent au sein des différents centres d’escalade du Québec.
Le circuit permet aux athlètes de plus de 8 ans et selon leur catégorie (Juvénille D-C-B-A, Junior et Élite) de se mesurer entre eux afin de prendre place sur le podium. La Coupe Québec permet aux athlètes de pôle position d’accéder au championnat canadien et ensuite le circuit international (IFSC).
Haut niveau de compétition
La compétition du 21 octobre  sera une étape de blocs pour les athlètes de niveau Juvénile A, Junior et Élite. Plusieurs grimpeurs de haut niveau seront présents. De plus, il y aura une catégorie appelée ‘’Récréative’’ pour les grimpeurs de tous les âges et calibre. Cette catégorie offre un format de compétition amicale afin de faire découvrir l’univers de la compétition d’escalade.
L’événement qui se déroulera entre 9 h et 21 h, se veut familial tout en étant une étape importance dans le circuit Coupe Québec. D’ailleurs, les finales des athlètes qualifiés sont toujours spectaculaires et attirent beaucoup de monde. Sur place, une ambiance festive avec BBQ et consommations. Le Centre d’escalade Le Crux est situé au 95, boulevard des Entreprises, à Boisbriand.

Le 21 octobre, à Boisbriand: Compétition d’escalade du circuit Coupe Québec

«J’ai fait quatre compétitions de niveau régional et à chaque fois, j’ai remporté le championnat. J’ai aussi gagné deux médailles d’or aux Jeux équestres du Québec» .
Si elle peut aujourd’hui se targuer de ses excellents résultats, Adrianne l’explique par l’ardeur qu’elle a mise à l’entraînement.
«Persévérance et engagement!» lance la jeune femme âgée de 25 ans qui enseigne le français à l’école Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse. Pour arriver à dresser son cheval Ruby, une jument canadienne âgée de 12 ans qui a débuté les compétitions il y a de cela deux ans, elle s’est entraînée quasiment à chaque jour au cours de la dernière année à Mirabel avec son entraîneure, Nathalie Desrosiers.
«Tu ne peux pas dire un matin que ça ne te tente pas. Il faut que tu y ailles. En compétition, tu dois faire, devant les juges, des mouvements précis à des endroits précis, au pas, au trot et au galop, ce qui demande des heures d’entraînement!» 
En 2017, Adrianne est parvenue à terminer sa saison avec une moyenne de 67,40, ce qui est extraordinaire pour une cavalière.
«J’étais vraiment fière! Ce n’est pas comme à l’école. Une note en haut de 60, c’est bon. En haut de 65, c’est excellent. Et en haut de 70, c’est exceptionnel. Les notes au-dessus de 80 sont presque impossibles.» 
<h3>Née dans une écurie</h3>
Issue d’une famille passionnée de chevaux, Adrianne a toujours monté à cheval, et ce, d’aussi loin qu’elle se rappelle.
«J’ai baigné dedans toute ma vie! Je ne me souviens pas de la première fois où j’ai embarqué sur un cheval. Je devais avoir deux ans» , raconte Adrianne qui, dès l’âge de 8 ans, s’est mise aux compétitions.
Adrianne est aujourd’hui au niveau 2 et s’approche du niveau national, un palier qu’elle souhaite atteindre dans un avenir rapproché. Pour atteindre cet objectif qui lui permettrait de se mesurer à des cavaliers de partout au Canada, elle doit d’abord bien faire la saison prochaine, en niveau 3, mais surtout, trouver de l’argent.
«Mon but est de participer à des compétitions nationales, mais tout dépendra des fonds que je serai en mesure d’accumuler, car une saison coûte extrêmement cher. Si je veux atteindre ce niveau-là, je dois trouver des solutions.» 
Si Adrianne parvient à défrayer les coûts de sa saison en niveau 3, elle est confiante de bien faire.
«Je suis chanceuse d’avoir le cheval que j’ai. Elle est généreuse et talentueuse, alors tout peut arriver. Mais de toute façon, simplement le fait d’avoir atteint le niveau 3 est un exploit en soi et je me sens privilégiée.» 
Quel que soit le niveau auquel elle compétitionnera en 2018, une chose est certaine, la jeune femme continuera d’avoir du plaisir et à s’occuper de Ruby.
«Monter à cheval est pour moi un mode de vie. Les athlètes de haut niveau s’entraînent énormément. Moi aussi, à la différence que j’ai un animal à charge, un être vivant. Il faut donc que je m’en occupe.» 
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Record canadien pour Philippe Vachon