L&#8217;ancien membre des Harlem Globetrotters, qui demeure à Lorraine depuis plusieurs années, évoluera pour le Révolution des Laurentides.
«Ça faisait quatre ans que je n&#8217;avais pas joué. Les dirigeants ont réussi à me convaincre parce que c&#8217;est important d&#8217;offrir une ligue d&#8217;élite aux joueurs qui ne peuvent plus jouer au niveau universitaire. C&#8217;est important pour le développement du sport», lance le Lorrain de 7 pieds 2 pouces.
Fleury a mis l&#8217;équipe sur pied et a nommé Luc Filiatrault comme directeur-gérant de la formation qui jouera la plupart de ses matchs locaux à l&#8217;Externat Sacré-Cœur. L&#8217;entraîneur du Révolution sera Phurston Labuissière et son adjoint, Mathieu Chénier.
La Ligue est composée de cinq équipes. Outre l&#8217;équipe des Laurentides, il y aura des formations en Montérégie, à Laval, à Rivière-des-Prairies et à Montréal. Après sa première année d&#8217;existence, la Ligue espère augmenter son nombre d&#8217;équipes en implantant des formations à Québec, Trois-Rivières et en Outaouais.
Bobby Miller avec le Révolution
Outre Fleury, le Révolution comptera dans ses rangs l&#8217;ancien joueur professionnel Bobby Miller, qui dirige maintenant les Nomades du collège Montmorency. Le Rosemèrois Olivier Mailloux et le Blainvillois Étienne Filiatrault défendront également les couleurs du Révolution.
Pour ouvrir sa saison, le Révolution recevra les Jaguars de Rivière-des-Prairies à l&#8217;Externat Sacré-Cœur, sur le coup de 16 h. Pour en savoir plus sur le calendrier de la Ligue, vous pouvez visiter le [www.lbq.ca].
D&#8217;autres joueurs connus
Maxime Boudreau et Maxime Paulhus-Gosselin, qui ont agi en tant qu&#8217;analystes pour le March Madness, tournoi de fin de saison du basketball universitaire américain, sur les ondes de RDS, joueront pour la formation de la Montérégie.

Pascal Fleury ressortira ses espadrilles

L’entraîneur en chef Sébastien Poulin, quant à lui, était plutôt satisfait de leurs performances, à la hauteur de ses attentes, qui ont eu lieu à la fin mars, à Montréal.
Sophie Marois a obtenu le meilleur résultat, avec une 19e place au 200 m papillon. Elle a raté une participation en finale B par 4 centièmes de secondes. Elle est arrivée quatrième parmi les Québécoises, derrière deux nageuses de l’équipe nationale olympique, Audrey Lacroix et Catherine Savard. Elle a nagé la distance trois secondes plus au-delà de son meilleur temps personnel réalisé au Championnat canadien groupe d’âge.
Comme ses coéquipières, elle doit apprendre à être plus rapide en préliminaires pour réussir à faire une finale. «C’est ça le plus difficile. Habituellement, elle n’en a pas besoin, puisque son temps en préliminaires est suffisamment rapide. Elle doit s’habituer aux conditions de nage dans un couloir extérieur», mentionne-t-il.
«Compte tenu de mon âge et de mon expérience, je ne crois pas que j’aurais pu faire de meilleures courses, même si j’aurais aimé être plus rapide au 200 m papillon pour faire une finale B», convient Sophie Marois.
Elle a obtenu une 34e place sur 113 participantes, à l’épreuve du 100 m papillon. L’athlète a terminé 76e au 200 m dos et 79e au 200 m quatre nages.
Sa coéquipière Laurence Forget-Besnard a nagé la distance du 200 m dos en 2:22,32, pour une 47e place sur 117. Selon Sébastien Poulin, elle fait ainsi partie des meilleures au niveau national, figurant au top 10 québécois.
Au 100 m dos, elle a terminé 104e sur 175 avec un temps d’une seconde plus lent que sa meilleure performance personnelle. Elle a pris le 104e rang sur 177 à l’épreuve du 100 m libre. C’est la première fois qu’elle nageait la distance en moins d’une minute, indique l’entraîneur. «Je ne pensais pas être aussi impressionnée par l’évènement, affirme-t-elle. Côté performances, je suis contente de mes résultats. Voir les meilleurs nageurs à l’œuvre m’a donné le goût de retourner à l’entraînement et d’améliorer ma technique.»
À la course à relais, Léa Sigouin-Derion, qui donnait le coup d’envoi à son équipe, a nagé le 100 m dos deux secondes plus lentement que son meilleur temps personnel, une déception pour l’athlète. «C’était stressant et motivant à la fois», mentionne-t-elle.
L’équipe, aussi formée de l’Eustachoise Marilou Lapointe, est arrivée 18e et 5e au niveau provincial. Normalement, il n’y a pas de course à relais aux Essais olympiques. Cette position ne leur a donc pas permis de participer à une finale B.
«Je pense que ç’a été l’occasion pour les filles de réaliser qu’elles devaient faire un choix: embarquer ou non dans le train pour les Jeux olympiques, estime l’entraîneur. Les nageurs essaient de se protéger. C’est tellement difficile d’accéder aux Jeux olympiques qu’ils ne veulent pas dire que c’est leur souhait. À partir du moment où ils le disent, ça va changer leur entraînement. L’expérience leur a certainement donné le goût d’être autre chose que des spectateurs.»

Les Nordiques satisfaites et… déçues

Si la délégation québécoise a récolté 70 médailles au cours des compétitions de curling, raquette, ski de fond, ski alpin, patinage de vitesse, patinage artistique et hockey intérieur, Rachel en est pour sa part revenue avec trois médailles: deux d&#8217;or (Cross country 500 mètres) et une d&#8217;argent (Cross country 100 mètres). Parcours d&#8217;une battante qui profite de tout ce qui passe.
«C&#8217;était la première fois que je prenais l&#8217;avion. J&#8217;ai bien aimé mon expérience», souffle-t-elle d&#8217;entrée de jeu, en parlant de ce voyage dans l&#8217;Ouest canadien qui l&#8217;aura aussi laissée pantoise. «Je ne pensais pas que les gens parlaient autant l&#8217;anglais au Canada», laisse-t-elle tomber.
Âgée de 39 ans, Rachel pratique le ski de fond par plaisir depuis plusieurs années. Elle joue aussi au soccer, à Sainte-Thérèse comme à Saint-Jérôme, un sport qu&#8217;elle a entrepris pour intéresser son petit garçon à l&#8217;activité physique. Si le fils a grandi et est aujourd&#8217;hui âgé de 19 ans, la maman n&#8217;en continue pas moins de bouger et a même ajouté à sa liste d&#8217;activités, les quilles et les poids, sans compter la marche. «Je n&#8217;ai pas d&#8217;auto, alors je marche tous les jours pour me rendre au travail et pour en revenir», indique-t-elle. Mme Bleau travaille au restaurant Tim Horton depuis huit ans.
Méritas
Au-delà de la compétition et du défi que sa participation aux Jeux nationaux d&#8217;hiver a nécessairement impliqués, Rachel Bleau jette un regard, somme toute, lucide et sage sur son expérience. «Je crois que partout où tu vas, tu peux toujours apprendre», glisse-t-elle. Quant à ses médailles, elle les prend comme un bonus, un plus qui la réjouit. «Je ne participe pas pour gagner des médailles, sinon je risque d&#8217;être déçue», souligne-t-elle.
Pour sa persévérance et ses efforts, Rachel Bleau a aussi remporté le titre Méritas de la délégation québécoise, un honneur qu&#8217;elle accepte volontiers, en toute humilité.
Et maintenant? Prochaine étape? «Peut-être des compétitions internationales», souffle-t-elle. Il faut dire que les Jeux nationaux d&#8217;hiver 2012 mèneront à la sélection des athlètes et bénévoles qui formeront l&#8217;équipe du Canada lors des prochains Jeux mondiaux d&#8217;hiver d&#8217;Olympiques spéciaux qui se tiendront en 2013, à Pyeongchang, en Corée du Sud. À ce stade-ci, tout est encore possible pour Rachel.
Rappelons en terminant que l&#8217;organisme national Olympiques spéciaux Canada œuvre depuis plus de 40 ans auprès des enfants, adolescents et adultes vivant avec une déficience intellectuelle. Devenu un mouvement actif présent, notamment au Québec, le mouvement des Olympiques spéciaux compte aujourd&#8217;hui 3,7 millions d&#8217;athlètes dans 229 programmes accrédités dans 170 pays, dont le Canada.