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Nicolas Gill à Blainville pour un stage de judo

(Photo Yves Déry)

Nicolas Gill à Blainville pour un stage de judo

Publié le 19/03/2010

Nicolas Gill donnait un stage de judo, le vendredi 12 mars dernier, aux jeunes adeptes de cette discipline de la région. Pour cette occasion, plus de 50 apprentis judokas ont répondu à l’invitation du Club de judo de Blainville et se sont retrouvés à l’école Chante-Bois pour écouter les judicieux conseils du double médaillé olympique.

C’est sous la supervision d’entraîneurs expérimentés tels que Patrick Kearney, Daniel Dufour, Kim Boivin et, bien sûr, Nicolas Gill, que les jeunes se sont exécutés. Ces entraîneurs ont tous côtoyé Nicolas Gill alors qu’ils étaient plus jeunes.
«Nous nous sommes tous connus à travers les compétitions dans lesquelles nous participions. On a aussi été membres d’Équipe Québec», a expliqué Patrick Kearney, organisateur de l’évènement.

Ces amis, Gill ne les oublie pas et voilà une façon de le démontrer. «Malgré ses deux médailles olympiques, Nicolas est toujours resté le même, un gars terre-à-terre», a renchéri Kearney.
«Il ne fait pas beaucoup d’activités de la sorte, il est très occupé, a-t-il poursuivi. C’est la troisième fois qu’il vient nous donner un coup de main et nous considérons cela comme un privilège.»

De son côté, Nicolas Gill aime bien revenir voir ses bons copains à Blainville. «Je fais moins de stages qu’avant, j’ai moins de temps (il est maintenant entraîneur de l’équipe nationale). C’est bien de faire un retour aux sources et de rester en contact avec la réalité», a-t-il philosophé.
«Une belle école de vie»

Le concept de l’activité était fort simple. Le Club de judo de Blainville a lancé l’invitation à tous les clubs de la région afin d’avoir la chance de profiter des conseils de Nicolas Gill. «Nous avons beaucoup de jeunes de notre club, bien sûr, mais nous accueillons aussi des jeunes de Mirabel et Deux-Montagnes, pour ne nommer que ceux-là», a raconté Kearney.

Au menu, un stage dans le même format qu’une séance normale, mais à la sauce Gill. «Nous faisons la même chose que d’habitude, mais Nicolas apporte des techniques ou des gestes plus spécifiques, tout comme il l’enseignerait avec l’équipe nationale», a dit Kearney. Présent à l’évènement, le maire de Blainville, François Cantin, était très enthousiaste à l’idée de recevoir l’athlète olympique originaire de Montréal dans ses quartiers. «Les jeunes le connaissent moins, mais les parents, oui», dit-il avec un large sourire.

Le maire tient à lancer un message lorsqu’il s’adresse aux jeunes de la communauté. «C’est important de bouger et d’avoir un objectif. Il faut surtout se dépasser, c’est une belle école de vie.»

L’évolution du judo au Canada

Le plus clair de son temps, Nicolas Gill entraîne les athlètes de l’équipe nationale de judo, dont la Blainvilloise Joliane Melançon, en vue des prochains Olympiques qui se tiendront à Londres, en Angleterre. «Le processus olympique est très long. Ça débute en mai 2010 et les dernières qualifications se dérouleront en avril 2012», a raconté Nicolas Gill.

Selon ses dires, l’équipe olympique de judo qui nous représentera à Londres ne sera pas à tout rompre, mais bien équilibrée. «Nous espérons envoyer six judokas aux Jeux. Ils ont tous une chance de médaille», a-t-il expliqué. À quand le prochain champion de judo canadien? À cette question, Nicolas Gill répond: «Nous n’avons pas de judoka exceptionnel sur l’équipe olympique canadienne, mais ils sont tous très bons.»