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Photo Benoît Bilodeau – C’est un Mikaël Kingsbury plus vieux, plus mature, et surtout fort confiant, qui dévalera la pente du Bokwang Phoenix Park, en Corée du Sud, lors de sa deuxième participation aux Jeux olympiques d’hiver.

Mikaël Kingsbury respire la confiance en vue des Jeux olympiques

Publié le 06/02/2018

Alors que le skieur Mikaël Kingsbury, de Deux-Montagnes, participera à ses deuxièmes Jeux olympiques d’hiver, c’est avec un plein de confiance que celui-ci s’apprête à affronter la piste du Bokwang Phœnix Park, en Corée du Sud, là où seront disputées, du 9 au 12 février prochains, les épreuves de bosses, tant du côté des hommes que des femmes.

Avec six victoires et une deuxième position en sept départs en Coupe du monde cette saison, le Deux-Montagnais estime être là où il voulait être en prévision de ces Jeux olympiques où il espère, cette fois, mettre la main sur cette fameuse médaille d’or qui lui a échappée, il y a quatre ans, à Sotchi.

On s’en souvient encore, Mikaël avait terminé deuxième, derrière son bon ami Alexandre Bilodeau qui a depuis pris sa retraite. Dernier à prendre le départ, le Deux-Montagnais avait commis ce jour-là quelques petites fautes techniques ici et là, devant se «contenter» de la médaille d’argent.

Meilleur qu’en début de saison

«Il y a des côtés positifs et négatifs à connaître un bon début de saison. Ce que je vois d’important là-dedans, c’est que je me sens meilleur maintenant, qu’en début de saison. J’ai aussi bien performé devant les juges, à Deer Valley, qui seront là en Corée du Sud. Ça aussi, c’était important pour moi. C’est sûr que ça peut créer beaucoup de pression, mais c’est là où je voulais être; je voulais arriver comme étant le favori, avoir le dossard numéro 1» , de confier le skieur de 25 ans, alors qu’il en était à ses derniers préparatifs, à la résidence familiale de Deux-Montagnes, quelques heures à peine avant de se diriger au Mont Tremblant pour une dernière compétition avant la pause olympique. Immédiatement après, il devait prendre la direction de la Colombie-Britannique, puis de la Corée du Sud, là où il est en ce moment à s’entraîner.

Celui-ci estime aussi que sa première participation aux Jeux olympiques lui sera profitable. «Je sais plus où je m’en vais; c’est moins de l’inconnu. Ça me met déjà plus en confiance. Ce sera plus facile pour moi de performer à mon meilleur» , de relever Kingsbury, qui ajoute à cela l’appui qu’il a de son équipe d’entraîneurs, qui l’entoure très bien, dit-il, de sa famille et de ses amis.

Plus vieux, plus mature qu’il y a quatre ans, Mikaël devra cependant avoir à l’œil ses principaux poursuivants en Coupe du monde, à savoir Kazakh Dmitriy Reiherd et l’Australien Matt Graham, deuxième et troisième au classement. Mais, d’autres skieurs peuvent aussi causer la surprise et sortir un lapin de leur chapeau, comme l’a fait le Japonais Ikum Horishima, à Tremblant, lequel a mis fin à la séquence de 13 victoires de Kingsbury.

Un tee-shirt porte-bonheur

Mais, difficile d’ébranler le skieur. «Je veux continuer à faire ce que je fais de bien depuis le début de la saison. Je me sens bien en haut du parcours, je garde cela simple et j’ai du plaisir. Avec tout ça, cela devrait bien aller» , d’indiquer Mikaël qui portera cependant son tee-shirt noir fétiche, sur lequel est inscrit en lettres blanches: «It’s Good to Be the King» .

«J’ai certaines petites superstitions. J’ai mes petites routines en compétition. Mais, sinon, avant chaque course, je porte toujours ce fameux tee-shirt. Je l’ai porté la première fois lors de mon premier podium en Coupe du monde. Je l’ai toujours depuis, avec moi» , de confier le skieur qui, bien sûr, a mis son chandail dans ses bagages.

Pour le skieur de Deux-Montagnes, tout semble donc en place pour que celui-ci performe à la hauteur de ses aspirations. Chose certaine, ils seront plusieurs à le suivre, même si les courses seront disputées, à l’heure du Québec, en pleine nuit.

Ils sont surtout plusieurs à lui souhaiter la meilleure des chances… et la victoire!