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<strong>Deux équipes à l’Académie Sainte-Thérèse</strong>

L’Académie Sainte-Thérèse est la première école au Québec à avoir pas une, mais deux équipes de bateau-dragon. Les Faucons participeront à une compétition le 9 juin.

Deux équipes à l’Académie Sainte-Thérèse

Publié le 08/06/2012

Même s’il est encore un sport méconnu, le bateau-dragon prend de plus en plus d’expansion et voilà que 40 jeunes pagaient maintenant sous les couleurs des Faucons de l’Académie Sainte-Thérèse.

C’est la première institution scolaire qui accorde du temps d’entraînement lors des activités parascolaires pour ce sport en pleine effervescence.

La présence, dans l’école, de Sylvie Lapointe, ancienne athlète de niveau national dans ce sport, y est pour beaucoup. Elle est professeure d’éducation physique et elle s’est toujours impliquée dans les activités parascolaires, entre autres en tant qu’entraîneuse en course à pied.

«C’est sûr que le fait que je sois déjà dans l’école a aidé à convaincre la direction, mais à voir l’engouement des jeunes pour ce sport, c’est évident qu’il y avait de l’intérêt», a-t-elle mentionné.

Elle en avait parlé à quelques étudiants, vers la fin de l’année scolaire 2010-2011, mais c’est en novembre 2011 que le projet a pris forme. Une vingtaine de jeunes ont sauté dans le bateau, au centre aquatique de Blainville, pour les premiers entraînements. «Le bouche-à-oreille a fait son travail et, après les fêtes, ils étaient 40 à vouloir essayer ce sport.»

Un sport mixte

Un des gros avantages de ce sport c’est qu’il est mixte. Il n’y a aucune discrimination dans le bateau. Stéphanie Dubois et Gabrielle Pouliot agissent à titre de capitaine et assistante-capitaine de la première équipe de bateau-dragon de l’Académie Sainte-Thérèse.

Stéphanie a entre autres joué au flag football et fait du cheerleading. «C’est la première fois que j’ai la chance de pratiquer un sport mixte, indique-t-elle. C’est vrai qu’il y a des gars en cheerleading, mais il faut pratiquement leur tordre un bras pour les attirer. Je trouve que c’est un avantage pour l’esprit d’équipe parce que les gars et les filles ne réagissent pas de la même façon à l’adversité.»

Habituée de mettre ses jambes à profit dans ses activités sportives, Stéphanie a dû développer ses bras afin de pagayer avec vigueur.

«C’est vraiment forçant pour les bras. Disons que ça me permet d’équilibrer le tout, puisque j’avais les jambes pas mal musclées», lance-t-elle en riant.

Enfin, ils avancent

C’est en piscine, et ce, pendant près de quatre mois, que les équipes des Faucons se sont entraînées. Depuis le début du mois de mai, elles le font sur la rivière des Mille Îles, près du pavillon de Rosemère de l’Académie Sainte-Thérèse.

«Il était temps d’avancer un peu, indique Gabrielle Pouliot. C’est motivant de voir que le travail que nous avons fait en piscine porte ses fruits. En piscine, on ne voit pas qu’on avance, c’est donc un peu décourageant, mais sur la rivière, c’est vraiment plaisant de voir qu’on bouge.»

Une compétition

Ce samedi 9 juin, les Faucons pourront rivaliser avec d’autres bateaux, mais comme ils seront les seuls à provenir d’une école, ils seront en compétition avec des adultes, dans une classe ouverte.

«Ça va être un bon test pour eux, mentionne leur entraîneuse. Si le résultat est intéressant, on pourrait s’inscrire aux Nationaux qui seront présentés à Montréal, en juillet.»

Sylvie Lapointe espère maintenant que d’autres écoles emboîteront le pas afin de former une catégorie scolaire.