Les dix athlètes sont Noémie Morin et Charlotte Rannou (pré-novice dames), Jennyfer Richer-Labelle (novice dames), Sandrine Desrosiers et Sara Daoust (junior dames), James Henri Singh (novice messieurs), Joseph Phan et Jérémie Crevaux (junior messieurs), Daniel Olivier Boulanger Trottier et Nicolas Nadeau (senior messieurs).
«Tous ces athlètes participeront au Défi du Canada. Pour la catégorie pré-novice, il s&#8217;agira de leur championnat canadien. Pour les autres catégories, ce sera la qualification pour les championnats canadiens qui se dérouleront à Halifax à la mi-janvier», a indiqué l’entraîneur Yvan Desjardins.
Joseph Phan
Parmi les dix athlètes, Joseph Phan a récolté une médaille d’or aux championnats québécois. Il a 14 ans et il en est à sa deuxième année chez les juniors. Son objectif est de consolider ses triples sauts et de se préparer pour être sur la scène internationale. Il avait fait sa première compétition internationale à Toronto en octobre où il a terminé au deuxième rang dans sa catégorie. Il vise un podium au niveau canadien.
C’est la troisième année de Joseph Phan avec l’École Excellence Rosemère. Lors de sa première année, il avait remporté le championnat canadien novice et l’an passé, à sa première année junior, il a fini en 5e position au niveau canadien.
Noémie, Charlotte, Jennyfer
Noémie Morin et Charlotte Rannou ont terminé respectivement 2e et 6e chez les pré-novice dames. Les huit premières étaient choisies pour faire l’équipe du Québec. «C’était la catégorie, de dire Yvan Desjardins, où c’était le plus difficile pour se qualifier en raison du très grand nombre de participantes. Elles étaient 96 patineuses dans cette catégorie. C’est un bel exploit de Noémie et Charlotte.»
Pour ce qui est de Jennyfer Richer-Labelle, elle a raflé une médaille de bronze dans la catégorie novice. Elle en est à sa deuxième année chez les novices. Elle a comme objectif de bien performer à Edmonton et de se rendre au championnat canadien qu’elle a raté de peu l’an dernier.
Nicolas Nadeau
De son côté, Nicolas Nadeau, le plus connu de l’École Excellence Rosemère, n’était pas présent aux championnats québécois, car il avait déjà fait deux compétitions internationales. Son adhésion au sein de l’équipe du Québec était donc automatique. Pendant les championnats québécois, il était à Toronto avec une chorégraphe pour parfaire ses numéros. Âgé de 18 ans, il est encore de niveau junior, et c’est à ce niveau qu’il compétitionne à l’international. En janvier 2015, il a d’ailleurs été couronné championnat canadien junior. Aux prochains championnats canadiens, il va viser un top 5 chez les seniors.

«J’avais fait mes recherches sur Google avant de partir. Située en plein milieu du désert de l’Utah, cette falaise était vraiment la plus haute. J’ai donc décidé d’y aller», a expliqué Marc-André qui tenait à vivre cette aventure seul, «pour se purifier et se ressourcer», tel qu’il le mentionne.
C’est ainsi que, parti le 5 octobre, il est finalement arrivé à destination après plus de 40 heures de conduite, réparties sur cinq jours.
«Je me suis retrouvé dans le désert, à une heure et demie de route du village le plus proche. J’ai eu besoin d’une bonne demi-heure juste pour parcourir les trois derniers kilomètres tellement c’était accidenté. Mais quand j’ai vu la falaise, c’était incroyable ! Quand j’ai vu ce monstre, je n’en revenais pas  !»
Quelques minutes plus tard, lorsque Marc-André s’est couché dans le lit de fortune qu’il avait aménagé dans le coffre de sa voiture, c’est à ce moment qu’il s’est rendu compte qu’il était vraiment seul.
«C’est là que la solitude a embarqué, s’est-il rappelé. J’avais la chienne! Je savais qu’il n’y avait personne des milles à la ronde, mais j’ai quand même barré mes portes.»
Dix sauts en 15 jours
Le lendemain, sa combinaison ailée et son parachute bien pliés dans son sac de transport, tout juste à côté de ses barres tendres et de quelques bouteilles d’eau, il entame, à pied, l’ascension du Notch Peak.
«Un gars de l’Utah que je connaissais m’avait tracé la route à prendre en dessinant une ligne rouge sur Google Earth. Disons que je ne savais pas trop où je m’en allais.»
Prenant bien soin de ne pas glisser pour ne pas se blesser, parce qu’il le savait bien : personne n’aurait pu aller le secourir à cet endroit isolé du monde, Marc-André a atteint le sommet quatre heures plus tard. «Il était temps. J’étais brûlé ! Mais je savais que mon rêve allait se réaliser».
Heureusement pour lui, les conditions étaient idéales pour sauter. Dans le cas contraire, il aurait dû redescendre à pied. Il ne sait pas s’il en aurait eu la force.
«Quand je me suis approché de la paroi, j’avais vraiment peur. C’était intimidant. Je tremblais. Surtout que j’étais tellement épuisé. Mais j’ai sauté.»
L’atterrissage fut tout aussi mémorable que son envol. «J’ai presque pleuré de joie. Je me suis mis à genoux. Je n’en revenais pas de toute cette beauté que je venais d&#8217;apercevoir.»
Pendant les 15 jours qui ont suivi, Marc-André a monté et sauté à dix reprises du Notch Peak, dormant chaque soir dans sa voiture, réfléchissant à sa vie et se nourrissant de denrées qu’il avait apportées. Rien de malheureux ne lui est arrivé.
Le voyage se poursuit
Son voyage loin d&#8217;être terminé, le sauteur a ensuite visité Twin Falls, une Ville de l’Idaho où, avait-il entendu dire, se trouvait un pont particulièrement apprécié des adeptes de base jump, le Potato bridge. Il s’y est donc rendu. Son objectif était de sauter quelques fois de ce pont afin de se préparer à revenir quelques jours plus tard en Utah, encore une fois pour y pratiquer le base jump.
«De retour dans le désert de l&#8217;Utah, arrivé à Castleton Tower, reconnu comme l’emblème de la place, j’ai mis plus d’une heure pour grimper cette tour à l’aide d’une corde sur une distance de 450 pieds.  Un homme que j&#8217;ai rencontré avait tendu une corde fixe (high line) de 1600 pieds de long à une autre paroi, située à plus de 1500 pieds dans les airs, en plein milieu du désert. Je suis monté dessus et j’ai sauté.»
Marc-André Denault a passé 35 jours aux Etats-Unis à vivre sa passion. Il est revenu à Boisbriand, mardi, transformé.

Un parachutiste parcourt 3974 kilomètres pour trouver une falaise

Les Championnats nationaux d’athlétisme pour jeunes de la Légion se sont tenus au Stade d’athlétisme Richard-Garneau en août dernier et l’édition 2016 s’y déroulera également l’été prochain.
«Pour une deuxième fois en trois ans, le Comité se voit décerner un prix prestigieux. Nous aimerions remercier les membres du comité et les nombreux bénévoles qui ont fait de cet événement sportif d’envergure un succès sur toute la ligne. Cette nomination prouve une fois de plus que la décision d’ériger sur notre territoire une infrastructure sportive de haut calibre ajoute à la notoriété d’organisation d’événements majeurs des villes de Blainville et de Sainte-Thérèse. Nous réitérons nos sincères félicitations à celles et ceux qui se sont dévoués pendant plusieurs mois», ont déclaré d’une même voix la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant et le maire de Blainville, Richard Perreault.
Le Gala Athlétas est organisé par la Fédération québécoise d’athlétisme chaque année et récompense les meilleurs athlètes, entraîneurs, officiels et organisations sportives.

De l’École Excellence Rosemère: Dix patineurs sur l’équipe du Québec