L’offensive des Nordiques a été dominante dans cette rencontre. Le quart-arrière, Charles Aubry, a notamment complété 23 de ses 31 passes pour un gain impressionnant de 323 verges qui ont mené à deux touchés.
La défensive des Nordiques a toutefois été poreuse, elle qui a accordé beaucoup trop de terrain à son adversaire.
«La quantité de plaqués manqués par notre défensive est inacceptable», a d’ailleurs indiqué l’entraîneur Éric Marier qui a aussi parlé «d’erreurs d’assignation» pour expliquer que sa formation ait accordé 31 points. IL s’agit en fait du plus grand nombre de points marqué contre les Nordiques cette saison.
Ce soir, samedi, l’équipe recevra les Condors de Beauce-Appalaches à 19 h 30 au parc Ducharme. On profitera de l’occasion pour souligner les dix années d’existence du club.
Les Condors sont toujours sans victoire depuis le début du calendrier ayant subi la défaite à chacun de ses affrontements et cumulant un maigre total de 55 points.
«Notre défensive devra se réveiller!», a tout de même martelé le coach, envoyant un message à ses joueurs.
Hockey masculin
Dans les autres sports qui ont été au programme de la dernière semaine pour les équipes des Nordiques, notons la victoire de 3-2 en prolongation de l’équipe de hockey masculin face au Blues du Collège Dawson. Le gardien Samuel Cardinal a certes été l’étoile de cette rencontre lui qui, lors de la période de prolongation, a réalisé trois superbes arrêts pour garder son équipe dans le match.
«Justin Lemieux a encore une fois fait un travail extraordinaire dans les trois zones lors de cette victoire», a mentionné l’entraîneur Charles Dupéré qui a ainsi vu les sien se relever après la défaite enregistrée deux jours plus tôt contre les Dragons du Collège Laflèche.
Tyler Paradis avait pourtant ouvert la marque pour les Nordiques, tôt dans la rencontre, à 2 :37 du premier engagement en fait.
Cross-country
Les équipes de cross-country féminine et masculine de Lionel-Groulx ont par ailleurs débuté leur saison en force, le week-end dernier, lors d’une compétition présentée à l’Université Mc Gill.
En équipe, les filles ont terminé au premier rang. Les garçons ont quant à eux fini deuxièmes.
Au niveau individuel, soulignons les excellentes performances de Jade Bérubé et Geneviève Paquin, médaillées d’or et d’argent sur quatre kilomètres. Emmanuel Champagne a aussi bien fait terminant sa course de six kilomètres en première position.
Jade et Geneviève tenteront de maintenir ce rythme afin d’obtenir leur laissez-passer pour le championnat national de cross-country qui aura lieu à Sault-Ste-Marie en novembre prochain.

De bonnes nouvelles pour les Nordiques du collège Lionel-Groulx

C’est en raison de la détermination dont il a su faire preuve et des excellents résultats qu’il a obtenus au niveau provincial, notamment, qu’Anthony, de même que son entraîneur, Sébastien Cloutier, ont chacun reçu un soutien financier dans le cadre du programme Favoriser les Athlètes et les Entraîneurs à la Conquête de l’Excellence (FACE).
Comme l’a expliqué le jeune homme, cette aide financière lui sera précieuse dans les mois, voire les années à venir, s’il souhaite poursuivre son parcours jusqu’à Tokyo, dans quatre ans, lui qui pratique le rugby en fauteuil roulant au sein de trois formations différentes, ce qui, bien sûr, entraîne des dépenses importantes. Le fauteuil roulant adapté pour la pratique de ce sport vaut à lui seul des milliers de dollars.
«Je joue présentement pour trois équipes différentes, soit celle de Montréal, l’équipe du Québec, et je suis aussi sur l’équipe Next generation d’Équipe Canada qui me permettra d’aller aux Paralympiques de 2020 si je continue à travailler fort», a indiqué Anthony qui, dès son premier entraînement en rugby en fauteuil roulant, a tout de suite adoré l’expérience.
«C’est l’un des seuls sports en fauteuil roulant qui impliquent des contacts, a-t-il lancé. On peut se rentrer dedans autant qu’on veut et c’est ce que j’aime! On y retrouve aussi presqu’autant de stratégies que lorsque je jouais au hockey.»
Paralysé depuis octobre 2013
Elle n’est d’ailleurs pas si lointaine cette époque où Anthony Létourneau jouait encore au hockey. Toutefois, le 20 octobre 2013, à l’âge de 17 ans, sa vie a changé à jamais.
Alors défenseur pour le Laser de Boisbriand-Sainte-Thérèse, dans le midget AA, Anthony est mal tombé lors d’un jeu de routine et est atterri tête première dans la bande. Les vertèbres qu’il s’est fracturées lors de sa chute l’ont laissé quadraplégique.
«J’essaie juste de ne plus y penser, de songer à autre chose et de vivre avec. Le rugby m’aide beaucoup car pendant que je roule, je ne pense à rien d’autre», a dit Anthony lorsque questionné à savoir s’il en voulait à la vie.
Heureusement en effet qu’il a le rugby car d’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours été un grand sportif. Jusqu’à l’âge de 13 ans, il pratiquait, entre autres, le hockey l’hiver et le soccer, l’été.
«J’ai toujours aimé ça faire le plus de sports que je pouvais. Si tu veux être heureux, il faut faire des efforts. C’est plus le fun de vivre une vie heureuse qu’une vie plate!».
Aujourd’hui âgé de 20 ans et étudiant au collège Montmorency, Anthony a trouvé cette force de vivre en caressant d’autres rêves, dont celui de participer aux Jeux paralympiques de Tokyo. Pour y arriver, il ne ménage pas les efforts. Lorsqu’il n’est pas dans un gymnase, c’est directement sur la rue qu’il s’entraîne à rouler. Comme quoi, quand on veut, on peut !

Anthony Létourneau rêve aux Paralympiques de Tokyo

Les joueurs et leur mascotte ont fait la tournée de l’unité pour rencontrer les jeunes, échanger avec eux et leur remettre des petits cadeaux ainsi que des billets pour un de leurs matchs. Un beau moment pour ces enfants qui, comme les joueurs, ne baissent jamais les bras dans les moments plus difficiles! Luce Pelletier, chef de l’unité de pédiatrie, n’hésite d’ailleurs pas à établir un parallèle entre les enfants malades et les joueurs de l’équipe de hockey: «Nos jeunes ont beaucoup de points en commun avec les joueurs de l’Armada. Pour les joueurs, c’est de jouer un bon match, de gagner la partie. Pour nos jeunes, c’est de recevoir leurs traitements, courageusement, pour se rétablir et gagner leur propre combat. Tout comme l’équipe de hockey, notre équipe travaille fort, se relève les manches dans les tempêtes et demeure fidèle à sa raison d’être : sa jeune clientèle ainsi que les parents.»
Pour Mario Marois, vice-président de l&#8217;Armada, cette visite fait beaucoup de sens: «Nous sommes très conscients de la chance que nous avons de faire partie d&#8217;une équipe de hockey aussi réputée que la nôtre. Nous sommes aussi très conscients de la chance que nous avons d&#8217;être en santé et de ne pas être limités dans le choix de nos passions. Un tel passage à l&#8217;unité de pédiatrie de l&#8217;Hôpital de Saint-Eustache n&#8217;est que la moindre des choses que nous puissions faire pour redonner à ceux et celles qui nous encouragent, et qui nous supportent dans nos meilleurs moments comme dans les pires. Il faut toujours garder en tête que certains des enfants hospitalisés ici vivent jour après jour dans l&#8217;adversité.»