Le Rosemérois a concédé la victoire au Français Guilbaut Colas qui a obtenu un pointage de 26,26. Alexandre Bilodeau a récolté une note de 25,66 points. Le Deux-Montagnais,Mikaël Kingsbury a quant à lui pris place aux côtés de Bilodeau, sur le piédestal, grâce à son pointage de 25,57 points.
Dans des conditions quasi-polaires et sur un des parcours les plus longs et les plus abrupts du circuit de la Coupe du monde, Bilodeau a connu une excellente première moitié de course. L’athlète de Rosemère et champion olympique a toutefois légèrement cafouillé lors du saut du bas, ce qui a assurément incité les juges à lui retrancher quelques dixièmes de points.
«C’était une erreur assez flagrante. Je suis sorti du saut parfaitement et bien symétrique, mais lorsque je suis arrivé pour croiser les skis, ces derniers se sont tapés ensemble et je n’ai pu les croiser au bon moment, alors mon saut en a pris un coup. Au moins, j’ai atterri le saut parfaitement, même si la manœuvre n’était pas parfaite», a précisé le nouveau vice-champion du monde, avec un certain contentement.
Alexandre Bilodeau et Mikaël Kingsbury s’étaient imposés lors des descentes de qualifications en prenant respectivement les première et deuxième positions. À noter qu’il s’agissait d’un premier essai aux mondiaux pour Kingsbury. C’est ce samedi que les bosseurs reprendront leurs activités à Deer Valley, avec la présentation des épreuves de bosses en parallèle.
Médaille d’argent à Calgary
Lors des épreuves de la Coupe du monde à Calgary, le 29 janvier dernier, Alexandre Bilodeau a également raflé la médaille d’argent. Mikaël Kingsbury se trouvait encore une fois à ses flancs, mais sur la plus haute marche du podium.
Deuxième lors des préliminaires, Bilodeau a reçu un pointage de 24,16 des juges comparativement à 24,25 pour Kingsbury.
Les rôles se sont donc inversés par rapport aux résultats de Mont-Gabriel, à la mi-janvier.
Alexandre Bilodeau occupe présentement le cinquième rang au classement général de la Coupe du Monde, avec un cumul de 54 points. Il est précédé par Kingsbury qui revendique 65 points. Guilbault Colas trône avec 77 points.
Chez les autres participants issus de la région à Calgary, Alexandra Dufresne, de Lorraine, a pris le 19e rang, alors que Béatrice Bilodeau a suivi pas très loin derrière avec une 21e place.

Alexandre Bilodeau se contente de l’argent

Une majorité de ces neuf représentants régionaux feront les frais des matchs de hockey masculin (moins de 16 ans) au cours de la première semaine des Jeux prévue du samedi 12 au vendredi 18 février.
Le Blainvillois Donald Audette, qui se passe presque de présentation en raison de sa prolifique carrière de 15 saisons dans la Ligue nationale de hockey, dirigera les destinées de la formation de hockey. Audette, qui agit également comme directeur général du Phénix du collège Esther-Blondin au sein de la Ligue de développement midget AAA, tentera de détrôner l’Ontario, province ayant saisi la médaille d’or aux Jeux du Canada en 2007. Les Québécois n’avaient pu atteindre le podium en terminant en cinquième position.
Audette a recruté son concitoyen blainvillois et élève avec le Phénix, le défenseur Maxime Gravel. Les autres hockeyeurs des MRC de Thérèse-De Blainville, Deux-Montagnes ou Mirabel qui tenteront de faire renouer le Québec avec la victoire dans leur discipline portent tous l’uniforme des Vikings de Saint-Eustache dans le circuit Gauthier. Ce sont les ailiers Anthony de Luca, de Rosemère, Philippe Venne, de Mirabel, et Guillaume Gauthier, de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Deux autres personnes s’ajoutent au groupe d’entraîneurs. Il s’agit d’Annie Sarrat, de Blainville, qui prendra en charge les compétiteurs québécois en patinage de vitesse, et Valérie Turp, qui en sera à sa première expérience à la barre de l’équipe de gymnastique artistique. Annie Sarrat fait actuellement partie du personnel du Club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles, alors que Valérie Turp s’assure depuis deux décennies de la progression des athlètes du club Gym-Plus, installé à Boisbriand.
Les autres noms apparaissant sur la liste officielle de Loisirs Laurentides sont ceux d’Isabelle Vézina, de Saint-Eustache, dans la discipline du badminton (membre de la présente édition des Nordiques de Lionel-Groulx et huit fois championne provinciale), et Jade Dupont, d’Oka, en surf des neiges.
Une autre figure très connue dans la MRC de Thérèse-De Blainville qui est assurée d’une présence aux Jeux du Canada en Nouvelle-Écosse est Éliane Kulczyk, de Saint-Jérôme, qui est un membre à part entière du volet compétitif du club Gym-Plus. Capitaine de l’équipe du Québec, Kulczyk rivalisera avec les meilleures gymnastes artistiques du pays sous les bons conseils de Valérie Turp.
Provenant de plus loin au nord, chez les entraîneurs, Geneviève Gingras, de Saint-Hippolyte, en ski acrobatique, Lise Dubé-Le Guellec, de Prévost, en biathlon, et Yves Payer, de Mont-Tremblant, en ski alpin, viennent compléter la représentation laurentienne aux Jeux du Canada.
Du côté des athlètes, Samuel Paquin, de Saint-Jérôme, en gymnastique artistique, Justin Vanier-Guénette, de Sainte-Agathe-des-Monts, en hockey masculin, Gabriel Presseault, de Saint-Jérôme, et Olivia Bouffard-Nesbitt, de Morin Heights, tous les deux en ski alpin, se trouveront en Nouvelle-Écosse pour défendre les couleurs du Québec.
Les Jeux s’échelonneront du 11 au 27 février.

Six athlètes et trois entraîneurs aux Jeux du Canada

Après avoir perdu les deux premières manches 26-28 et 18-25, les Térésiennes ont renversé la vapeur pour remporter les trois suivantes 25-19, 25-18 et 15-11 et ainsi mettre la main sur une première victoire face à cette équipe cette saison.
« C’était une belle remontée, contre une grosse équipe. Pour battre une formation comme celle-ci, il fallait que tout le monde joue bien», affirme l’entraîneur-chef de la formation Danyk Sauro.
La seule ombre au tableau du clan térésien est survenue en deuxième manche, qui s’est terminée 25-18 en faveur de leurs adversaires. «Nous avons connu deux passages à vide où nous avons donné sept et cinq points. Si ça n’avait pas été de ça, la manche aurait été aussi serrée que les autres», d’ajouter Sauro.
Plus tard dans la rencontre, les volleyeuses ont également su garder leur concentration dans un moment des plus critiques. Lors de la manche ultime, la rencontre a été interrompue pendant 16 longues minutes. «Les juges tentaient de démêler une erreur de rotation qui avait eu lieu du côté de Sherbrooke, alors que c’était 12-12 », explique Sauro.
Le jeu est finalement reparti à 13-11 en faveur des Nordiques, qui ont pu marquer les trois précieux points qui leur manquaient pour fermer les livres. «C’est bien qu’on ait pu terminer de cette façon, car ce n’était pas une situation évidente. C’est long, s’arrêter 16 minutes, surtout à ce moment dans le match», de poursuivre l’entraîneur.
Le meilleur de Hallé
Même s’il s’agit d’abord d’une victoire d’équipe, Danyk Sauro a tout de même souligné le travail de la passeuse Kim Robitaille, du libéro Myriam Hallé et de l’attaquante Catherine Larose, qui ont été remarquables.
«Kim a bien distribué le ballon tout le long de la rencontre. Elle a gardé l’équipe adverse sur la défensive. Elle a également fait de l’excellent boulot au bloc et à la défensive en général», commente-t-il.
Du côté de Hallé, l’entraîneur des Nordiques croit avoir assisté à la meilleure sortie de la joueuse depuis ses débuts à Lionel-Groulx. «Elle a connu un très bon match en défense, comme elle le fait toujours, mais aussi à la réception du ballon. Même si elle n’était pas visée souvent, elle s’est vraiment bien illustrée», dit-il.
Catherine Larose a de son côté été très polyvalente, contribuant tant à l’attaque qu’en défensive. «Elle a manqué un service durant le match et c’est sa seule erreur. Ç’a été un gros match de sa part», analyse Sauro.
Sixième équipe de la ligue grâce à une fiche de quatre victoires en 12 matchs, les Nordiques se mesureront dimanche à l’équipe qui pointe au septième rang du classement, le Boomerang du Cégep André-Laurendeau. «Nous les avions battues en cinq manches la dernière fois, se souvient l’entraîneur de Lionel-Groulx. Même si elles ont moins de victoires que Sherbrooke, il s’agit d’une bonne équipe et nous devrons jouer notre meilleur volleyball si nous voulons l’emporter.»
Les Térésiennes ne sont pas encore parvenues à aligner deux victoires de suite, cette saison. Avec quatre matchs à disputer avant les séries éliminatoires, ce serait le moment ou jamais. «Nous devons vraiment contrôler le premier contact. Si nous réussissons, ça devrait bien aller pour nous», conclut Sauro.

Lionel-Groulx s’impose devant Sherbrooke