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De la néphrologie par assistance virtuelle

Le Dr Pierre Cartier peut suivre ses patients à distance, grâce à la télé-néphrologie.

De la néphrologie par assistance virtuelle

Publié le 20/01/2009

Finis les longs déplacements pour les résidants des Hautes-Laurentides et d’une partie de Lanaudière, qui doivent recevoir un traitement de dialyse. Au lieu de se déplacer au Centre de santé et de services sociaux de Saint-Jérôme (CSSS), ceux-ci peuvent désormais recevoir leur traitement en néphrologie grâce à l’implantation d’unités satellites d’hémodialyse.

Depuis près d’une année, le CSSS de Saint-Jérôme a optimisé ces services, grâce à la télé-néphrologie. Ce nouveau service permet au Dr Pierre Cartier de suivre à distance ses patients en restant dans son bureau, à l’hôpital régional de Saint-Jérôme.

Installé dans un petit bureau, le Dr Cartier peut traiter directement ses patients par l’entremise d’outils de télécommunication sophistiqués. Avec son ordinateur et deux écrans, le médecin a accès à une série de caméras et de micros lui permettant de voir et de communiquer avec ses patients qui se font soigner dans les unités satellites.
«Il y avait une volonté du CSSS de Saint-Jérôme, ainsi que des néphrologues, d’améliorer la qualité de vie des patients, en diminuant le temps de transport», explique Lyne Beauregard, chef du programme d’insuffisance rénale.

Grâce à ces nouveaux outils de télécommunication, le médecin peut voir et parler à son patient ainsi qu’à l’équipe d’infirmiers qui se trouvent à plusieurs centaines de kilomètres de l’hôpital.
«Je peux parler aux infirmières ainsi qu’aux patients. Avec les caméras, je peux faire un zoom pour me rapprocher d’un objet ou encore pour regarder de près un patient», préciser le docteur Cartier, ajoutant que des médecins sont également sur place, dans les différentes unités satellites, afin de mener les actions requises en cas de problème.

Rappelons que les patients qui subissent une dialyse doivent passer de trois à quatre heures branchés à un appareil, à chaque traitement. À l’heure actuelle, 20 usagers bénéficient de cette organisation de services offerte dans les Hautes-Laurentides, soit au CSSS d’Antoine-Labelle. Le personnel infirmier ainsi que les préposés aux bénéficiaires ont été formés et jumelés avec le personnel de l’hôpital régional de Saint-Jérôme.

Quant aux projets à venir, le docteur Cartier espère qu’il sera possible de bonifier cette approche en permettant aux patients de recevoir leur traitement de dialyse directement à la maison, tout en communiquant directement avec un médecin, via l’outil de vidéoconférence.