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Une nouvelle fenêtre sur la rivière des Mille Îles

(Photo Michel Chartrand)

Une nouvelle fenêtre sur la rivière des Mille Îles

Publié le 08/09/2009

La Ville de Rosemère vient d’inaugurer une nouvelle passerelle sur le marécage Tylee. Situé à deux pas du centre communautaire Mémorial, à l’arrière du bâtiment, le nouveau sentier offre la possibilité de marcher en zone humide, tout en profitant de la diversité de la nature qui compose le marécage.

«Nous sommes heureux d’offrir aux citoyens de Rosemère une nouvelle fenêtre sur la rivière des Mille Îles», de mentionner la mairesse, Hélène Daneault, visiblement fière de présenter l’aboutissement de cet important projet.

Acquis par la Ville de Rosemère il y a plus de 30 ans, le marécage Tylee constitue essentiellement une zone humide où l’on retrouve une érablière argentée. Selon les saisons, le marécage offre des couleurs et des vues différentes, une richesse pour la ville, surtout en banlieue de Montréal.
«Si Rosemère a toujours fait preuve d’une grande sensibilité environnementale, je suis très heureuse d’inaugurer enfin cette fenêtre qui contribuera à redonner la rivière à nos citoyens», de résumer la mairesse, profitant de l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires du projet.

Le projet d’aménagement du marécage Tylee a débuté en 2005, grâce à une entente survenue entre la Communauté urbaine de Montréal et la Ville. Toutefois, les travaux de construction ont dû être reportés à plusieurs reprises à cause du niveau de l’eau.

Au total, le projet est évalué à 852 000 $. Une partie de cette somme a été subventionnée par la Communauté urbaine de Montréal, pour un montant de 351 696 $, et l’organisme Arbres Canada, qui a joint un montant de 9 000 $. «C’est grâce à l’ensemble de nos partenaires si nous avons pu nous permettre d’aller de l’avant avec un tel projet», de souligner la mairesse.

Dès le départ, les marcheurs seront charmés par la tranquillité des lieux et le niveau de sécurité. Constitué d’une passerelle sur pilotis, le sentier permet d’observer les arbres, les écosystèmes aquatiques et riverains ainsi que d’écouter le chant des oiseaux. Le long du sentier, on retrouve des plaques explicatives sur la faune et la flore, offertes par l’organisme Éco-Nature. Au bout du sentier, un petit quai permet aux embarcations à propulsion manuelle d’accoster. De cet endroit, un sentier en pierres concassées longe le cours d’eau vers l’ouest, jusqu’à la rue Oriole.
À noter: l’organisme Arbres Canada a participé au projet en aidant à subventionner l’aménagement d’un marais filtrant à l’entrée du marécage. Le but: protéger les écosystèmes contre les différents polluants transportés par les eaux de ruissellement provenant du chemin de la Grande-Côte et de l’aire de stationnement du centre communautaire.