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Un match qui ne voulait rien dire

(Photo Yves Déry)

Un match qui ne voulait rien dire

Publié le 16/09/2010

Les joueuses seniors du FC Boisbriand ont terminé leur saison en s’inclinant par la marque de 5-0 contre les représentantes de Lakeshore, dimanche dernier.

Les Boisbriannaises se sont rendues en terrain adverse avec une formation réduite, composée de seulement 12 joueuses, dont près de la moitié provenait de l’équipe de réserve. Les représentantes de Lakeshore étaient quant à elles représentées par 11 joueuses. «Je n’avais pas mon meilleur alignement, mais c’était un match qui ne voulait rien dire ni pour nous, ni pour nos adversaires», a fait remarqué l’entraîneure-chef du FC Boisbriand, Sophie Drolet.

Pas insatisfaite de la prestation de ses protégées, l’entraîneure savait qu’il serait difficile de l’emporter sans véritable gardienne dans les buts puisque c’est Gabrielle Joseph, qui évolue généralement en tant que milieu de terrain dans le AA, qui a été attitrée au poste. «Nous avons quand même joué un bon match, mais avec une joueuse dans les buts plutôt qu’une gardienne, nos adversaires n’avaient qu’à tirer vers le but et ça avait plus de chance de rentrer», résume l’entraîneure.

La première demie a été plus serrée et si aucun but n’a été marqué, l’avantage est même plutôt allé aux Boisbriannaises. «Nous avons créé pas mal de choses. Le mot d’ordre était : amusez-vous et le résultat ne nous dérange pas. Je crois que les filles se sont amusées et nous avons tenu le coup», poursuit-elle.

Le Rouge et Blanc s’est cependant essoufflé dans la deuxième moitié du match, manquant d’effectif pour les remplacements sur le terrain. «Plusieurs filles n’étaient pas habituées de jouer durant 90 minutes, alors les 25-30 dernières minutes ont pesé dans les jambes. Nous avons commencé à faiblir dans nos systèmes de jeu défensifs, ce qui a fait en sorte que Lakeshore a eu plus d’occasions de marquer», analyse Drolet.

Au classement final, le Rouge et Blanc termine au septième rang en remettant une fiche de quatre victoires, dix défaites et deux matchs nuls. « Nous étions, dit-elle, une équipe qui a passé à côté de quelque chose, car je crois que nous sommes meilleures que le classement peut l’indiquer.»

Comme elle l’a répété plusieurs fois au cours de l’été, la plus grande faille de l’équipe était devant le but adverse. «Ç’a été très difficile de concrétiser en but toutes nous occasions de marquer. Nous en avons manqué beaucoup trop», poursuit-elle.

Drolet a toutefois bien hâte à la prochaine saison qui devrait également amener de nombreux nouveaux visages. «Il va y avoir des changements dans l’alignement. Notre équipe AA a fini en tête de classement et quatre ou cinq joueuses sont mûres pour entrer dans le AAA l’an prochain. Il y a aussi des joueuses du U18 qui graduent et certaines seront aussi prêtes à faire le saut», prévoit l’entraîneure.

D’ici là, Drolet entraînera l’équipe féminine universitaire des Citadins de l’UQAM dont font partie six joueuses du FC Boisbriand.