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Un air d’ici et d’ailleurs

Ils sont Simon Marion à la guitare et mandoline, ainsi que Simon Lepage à la basse et Nicholas Pellerin au violon.

Un air d’ici et d’ailleurs

Publié le 12/07/2012

Avec une grande scène supplémentaire dans le parc Claude-Jasmin que l’on avait ceinturé telle une enceinte de tombola avec de nouveaux chapiteaux, la série de spectacles intitulée Un Air d’ici et d’ailleurs aura rassemblé une belle foule pour son lancement, lundi dernier, à Boisbriand.

L’air d’ici était celui Nicholas Pellerin et les Grands Hurleurs, le frère violoniste du célèbre conteur se présente donc avec deux instrumentistes pour un spectacle exclusivement folklorique.

Ils sont Simon Marion à la guitare et mandoline, ainsi que Simon Lepage à la basse et Nicholas Pellerin au violon, lesquels ont d’abord obtenu le Félix d’album de musique traditionnelle de l’année 2010, avant de nous revenir avec Petit grain d’or, un second album bien évidemment en phase avec le traditionnel, mais avec de nouveaux arrangements et une signature qui s’impose avec le temps.

On a ensuite fait une petite pause, avec cours de danse salsa, avant d’introduire cette autre partie venue d’ailleurs et assumée par une joyeuse bande de Montréalais qui s’exécute sous le vocable de Cuban Martinez Show.

L’orchestre de cinq musiciens placés sous la direction du tromboniste Yordan Martinez a su garder l’aspect festif de la soirée, en faisant danser cette foule qui a bondé le petit parc situé au 305, Grande-Côte; c’est derrière l’église Fatima.

Le petit festival boisbriannais s’est poursuivi toute la semaine avec des musiques du monde avec El Hispalis et Gotta Lago Project le mardi, le lendemain avec Strada-Gamos, puis Bélébélé et la percussionniste Mélissa Lavergne.

La semaine se terminait jeudi avec Inus Aso sur un air de Jamaïque, ainsi que Kitchen Party qui nous amenait en Écosse et en Irlande.

La formule a rondement fonctionné tout au cours de la semaine et l’achalandage fut constant avec une température absolument idéale, il est donc fort à parier que ce petit festival cosmopolite s’insérera dans la promotion des arts dans une ville qui fait sa large part au chapitre en diffusion des arts et qui profitera, dans un proche avenir, d’une salle multifonctionnelle au Faubourg Boisbriand.

Mais pour l’instant, c’est le retour aux Beaux Lundis qui reprennent le 16 juillet avec Walter De Souza et ses musiciens qui font de la très bonne pop sur des airs évangélistes, qui parlent d’amour universel.

Rappelons que le spectacle débute dès 19 h 30 et que l’on déménage à la Maison du citoyen, sise au 901 Grande-Allée, en cas de pluie, et que l’entrée est bien évidemment gratuite.