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Serge Rivet: mission accomplie

(Photo Yves Déry) Serge Rivet revient enchanté et riche d’une belle expérience de vie au sommet du Kilimandjaro.

Serge Rivet: mission accomplie

Publié le 08/02/2011

Serge Rivet, un courtier immobilier de Rosemère, a décidé de se lancer un défi, celui de monter le Kilimandjaro afin de soutenir la cause de la sclérose en plaques.

C’est en janvier dernier que Serge Rivet, âgé de 53 ans, est parti avec 50 autres participants afin d’accomplir l’ascension de cette montagne du Kenya de 5 895 mètres de hauteur, soit environ 11 fois le mont Tremblant. Pour partager son expérience, il a organisé un 5 à 7 afin de rassembler tous les gens qui l’ont supporté dans cette aventure.

Après un an de préparation comprenant divers entraînements, dont l’ascension de montagnes des environs et des États-Unis avec 25 livres de matériel dans son sac à dos, cet ancien professeur d’éducation physique, maintenant dans l’immobilier depuis 18 ans, a réalisé avec succès ce voyage de 12 jours. «Ç’a été une belle expérience de vie, une prise de conscience, et en plus c’était pour une bonne cause», résume-t-il.

Ce périple était la réalisation d’un rêve qu’il caressait depuis plusieurs années, comme le souligne Hélène Bergevin, sa conjointe et partenaire d’affaires. «Ça faisait longtemps qu’il voulait le faire. Je suis contente qu’il réalise son rêve. Il est heureux», explique-t-elle avec le sourire.

Serge Rivet a vécu une expérience d’une rare intensité, puisque le défi aura été de parcourir 123,5 km en 12 jours, dans toutes les conditions. S’il faisait 30 °C au pied de la montagne, des températures de -25 °C pouvaient se faire sentir vers le sommet. Également dans le portrait: des journées de marche de 8 à 12 heures, des campements en tentes et 97 porteurs pour la logistique de leur groupe de 25 personnes. Il ajoute que la pluie ou la neige ont été au rendez-vous tous les jours, sans exception.

«Lorsqu’on arrive à 3 500 mètres, l’air se fait plus rare, chaque mouvement est important et on doit économiser son énergie», explique-t-il. Pour illustrer ce fait, Serge Rivet raconte qu’on utilise deux bâtons de marche pour avancer et qu’un pas se fait avec deux respirations rapides afin d’oxygéner au maximum le cerveau. «Les 100 derniers mètres prennent 1 h 30 à franchir», dit-il, les yeux brillants. Une épreuve physique et morale que plusieurs ne finissent pas. Avec fierté, il annonce que dans son groupe de 25 personnes (10 femmes, 15 hommes), tous ont réussi à atteindre le sommet le 14 janvier dernier à 6 h, pour voir le lever du soleil.

La Société canadienne de la sclérose en plaques (SP) organisait pour la première fois cette activité de financement et chaque participant devait amasser 12 000 $ pour pouvoir participer. Avec plusieurs activités comme une vente-débarras, une journée de curling et des dons, Serge Rivet a réussi à obtenir 15 000 $, ce qui lui aura permis de figurer parmi les meilleurs donneurs.

Déjà impliqué depuis quelques années à l’organisation du Marathon de ski pour la SP, il est enchanté par son expérience et la cause qu’il soutient. Ayant deux amis atteints de cette maladie, l’aventure prenait une forme toute personnelle pour le courtier immobilier. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour remercier tous ses commanditaires qui lui ont permis de réaliser ce défi.