«Pour notre administration, il est primordial d’avoir le pouls des organismes et des associations et de les consulter. Nous le faisons déjà, sur une base individuelle, lors des séances du conseil ou des Samedis de la mairesse, mais ce sommet était une belle occasion de les rencontrer ensemble et de dresser un portrait actuel de leurs besoins», a indiqué la mairesse Catherine Collin. Une première expérience réussie, a-t-elle jugé, au lendemain de la tenue de l’évènement.
Plusieurs sujets figuraient à l’ordre du jour, entre autres les infrastructures, les équipements existants, le financement, les ressources humaines, les activités ainsi que la programmation et l’organisation d’évènements.
Premier constat, s’il en est un: savoir s’adapter à sa population. «Les enfants d’hier sont devenus des adolescents aujourd’hui. Ils ont des besoins différents et il faut en tenir compte dans notre offre de services. Et cela a également une influence sur le temps d’utilisation de ces infrastructures. Par exemple, l’espace de patinage libre, à l’extérieur, intéresse davantage les ados qui occupent des installations qui devraient normalement servir à une autre clientèle. Il faut donc s’adapter en conséquence», a fait valoir Mme Collin.
Les représentants en ont également profité pour faire savoir à la Ville qu’ils souhaitent davantage de grands évènements, comme ce fut le cas avec la compétition de ringuette, lors des Jeux du Québec, à l’hiver 2009.
L’après-Sommet
Par ailleurs, la mairesse a indiqué que les organismes qui ont pris part au Sommet ont jusqu’au 22 juin pour formuler leurs demandes et projets au Service des loisirs. Des recommandations seront ensuite faites au conseil municipal, qui prendra les décisions finales.
«Nous travaillons présentement sur un projet de piste cyclable qui serait reliée à Terrebonne et nous allons de l’avant avec la construction de trois nouveaux terrains de tennis et d’un terrain de soccer-football, au parc des Méandres. Il faut continuer le travail pour assurer les services pour les prochaines années. Nous allons donc nous inspirer des projets émanant du Sommet et des recommandations de la commission pour élaborer un plan d’action qui contiendra un échéancier de réalisation et qui abordera la question des coûts», a conclu Mme Collin.