Selon le technicien en loisirs au Sport étudiant du collège Lionel-Groulx, Jean-Philippe Hurteau, quelques filles ont baissé les bras. L’entraîneur-chef Éric Miculescu reste, quant à lui, sans mots. «Je n’ai pas de réponses pour expliquer ce qui se passe. Nous avons bien fini l’année, malgré nos péripéties: nous avons perdu huit joueuses depuis Noël pour différentes raisons comme académiques, blessures ou par ennui de leur famille, raconte-t-il. Nous jouons avec le minimum de joueuses requis depuis quatre ou cinq matchs. Nous avons été capables de trouver de l’énergie.»
Les séries se déroulent comme suit: chaque équipe rencontre ses adversaires une fois. Les quatre meilleures formations se rendent ensuite en demi-finale.
Les Nordiques ont perdu le premier match par blanchissage contre le collège Édouard-Montpetit, l’équipe reine de la saison. Elles se sont inclinées par la marque de 6 à 0. Le sixième but a été marqué dans un filet désert. La formation térésienne profitait d’un avantage numérique et, parce que les buts pour peuvent peser dans la balance, l’entraîneur a retiré sa gardienne. «Les buts ont tous été marqués dans les deux dernières minutes de jeu de chaque période. C’était notre meilleur match de la saison», estime-t-il.
Là où le bât blesse, c’est que les rencontres les opposant au collège Saint-Laurent et au collège Laflèche étaient à leur portée. Elles ont baissé pavillon 5 à 1 contre la première et 9 à 1 contre la deuxième. «Nous avons connu notre meilleure préparation d’avant-match et notre meilleure période de réchauffement contre le collège Saint-Laurent. Après le deuxième changement, une mauvaise erreur a engendré une échappée et un but. Tout a déboulé à partir de là. Ce n’était pas beau, mais ce n’était pas la fin du monde», indique l’entraîneur.
Dans la défaite de 9 à 1, c’était 0 à 0 après le premier tiers et 6 à 0 après la période médiane. «Nous avons marqué le dernier but du match, à 30 secondes de la fin», mentionne-t-il.
Éric Miculescu affirme que son équipe est encore en vie pour les séries sur papier, mais il ne sait plus à quoi s’en tenir à propos de ses joueuses. «En 14 ans comme entraîneur, c’est la première fois que je ne comprends pas ce qui se passe. Rien ne laissait présager ça», assure-t-il.
Celles qui ont terminé leur saison le 28 février dernier sont en voie d’être en vacances si elles continuent de jouer comme elles le font. Il leur reste quatre matchs à disputer. «Il faut tous les gagner», fait savoir l’entraîneur. La prochaine partie se tiendra ce samedi 20 mars, contre le collège John-Abbott.