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Prévenir d’abord et avant tout

Prévenir d’abord et avant tout

Publié le 20/08/2010

Bien sûr, on fait le choix de vivre en banlieue afin de faire un quelconque compromis entre la commodité de la vie urbaine et l’indéniable attrait de la nature.

Dans ce contexte, la cohabitation avec les animaux sauvages, parfois sympathiques, parfois indésirables, ne se fait donc pas sans heurts, comme on peut le constater dans le cas de M. Jean-Paul Bergé (voir autre texte). De quoi penser qu’il y a des limites à la biodiversité…

«Mais il faut s’attendre à ça, si c’est le choix qu’on fait de vivre en banlieue. On crée pour eux des milieux propices à leur visite. Il faut accepter de cohabiter», de trancher M. Daniel Christin, responsable des opérations chez Patrouille canine G.L.

Il y a, dit-il, quand même des moyens à adopter pour éviter que marmottes, mouffettes, ratons laveurs et autres bestioles choisissent votre propriété comme gîte ou garde-manger, tels que l’ajout d’un treillis métallique enfoui dans le sol à 30 centimètres de profondeur ou l’installation d’une clôture de 30 centimètres de hauteur, surmontée d’un fil électrique, autour de lieux à risques (comme un cabanon, par exemple), maintenir éclairés la nuit les endroits que peuvent squatter ces animaux importuns, utiliser des répulsifs naturels comme la poudre à base d’huile de poivre noir (en vente dans toutes les bonnes quincailleries), des boules de naphtaline antimites ou encore appliquer (avec des gants préférablement!) de l’urine de coyote sur des tampons près du terrier. Des flacons du liquide organique de fauve pouvant faire efficacement déguerpir les bêtes intruses sont disponibles dans certains centres de chasse et de pêche de la région. Une autre stratégie est d’inonder le terrier qui sera devenu inhabitable. Mais, bien entendu, prévient M. Christin, il n’y a absolument pas de méthode infaillible.

En fait la morale de cette histoire, c’est qu’il vaut mieux prévenir plutôt que guérir dans une telle situation. C’est ce que recommande d’ailleurs fortement le site Web du ministère des Ressources naturelles et de la Faune [http://www3.mrnf.gouv.qc.ca/faune/importuns/index.asp] et [http://www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/securite/animaux-importuns/index.jsp] qui regorge d’informations utiles à ce chapitre.