Une présence prolongée en fin de saison aurait été un baume sur la plaie, mais ce ne fut pas le cas, alors que la formation térésienne s’est inclinée en cinq matches face aux Élites de Montréal.
Absentéisme couteux
Rejoint au téléphone, plus tôt cette semaine, le président des Brewers, Roger Chartier, souligne les nombreuses absences répétées des joueurs de sa formation pour son rendement peu flamboyant. «Je suis très déçu de la saison. Nous avons dû utiliser un total de 27 joueurs cette saison, c’est beaucoup. Nous avons démontré nos vraies couleurs lors des séries, alors que notre formation était complète pour la première fois de la saison», analyse-t-il.
Selon lui, c’est au bâton que la formation a connu le plus de problèmes. «Les frappeurs trois à six de la rotation n’ont pas livré la marchandise», relève le président. Patrick Dupuis aura été le plus constant à la plaque pour les Brewers. «Patrick aura été la bougie d’allumage de l’équipe durant toute la saison», raconte Chartier à propos du numéro 19 qui a cumulé une moyenne de 0,463 au bâton pendant la saison régulière.
Frédéric Mastin, avec une moyenne au bâton de 0,299, est un joueur qui en a surpris plus d’un cette saison. «Fred a profité des absences répétées de se coéquipiers pour se faire une place dans la formation. Il a vu la chance devant lui et l’a saisie» explique Roger Chartier.
Pour l’ensemble de son jeu, le premier choix du dernier repêchage, Francis Raymond, se sera révélé comme un vrai pilier autant en attaque qu’en défensive pour les Térésiens. «Je n’ai pas peur d’affirmer que Francis est l’une des meilleurs joueurs de la ligue, défensivement. En plus, il a un très bon jugement au bâton.»
Au monticule, le manque de finition aura causé la perte des lanceurs qui devaient évoluer dans un nombre de manches supérieur à ce qu’ils étaient normalement capables. «Malgré cela, notre groupe de lanceur a fait le bouleau cette saison», résume Roger Chartier.
Le président des Brewers demeure encore amer quant à son incapacité de transiger avant la date limite des échanges, afin d’améliorer sa formation. «J’aurais aimé aller chercher un voltigeur régulier qui pouvait frapper, mais l’occasion ne s’est malheureusement pas présentée», nous confie-t-il.
Une saison morte active
Roger Chartier profitera de la saison morte afin de faire quelques acquisitions. De son propre aveu, il tentera d’ajouter à sa formation les pièces manquante du puzzle. «J’aimerais faire l’acquisition d’au moins trois nouveaux joueurs. Si je pouvais ajouter un receveur, un joueur d’avant-champ et un voltigeur qui peut frapper dans le cœur de l’alignement, je serai heureux» conclut le président de la formation de Sainte-Thérèse.