«Le même jour, Jean Charest promettait la création de 250 000 emplois. L’annonce des mises à pied chez Paccar s’est déroulée dans l’indifférence quasi totale des libéraux», a-t-il déploré.
Accompagné pour l’occasion du président de l’unité Paccar pour le syndicat TCA, Éric Gravelle, M. Archambault, d’avis qu’on ne peut pas en deux semaines «corriger neuf ans de laisser-aller», croit qu’une politique d’achat local plus rigoureuse aurait pu changer la donne.
«Un gouvernement du Parti québécois mettra à nouveau tout en œuvre pour préserver les emplois des travailleurs de Paccar, contrairement à l’indifférence libérale», a-t-il dit, en référence aux interventions du PQ survenues en 1999, en faveur de la relance de l’usine alors connue sous le nom de Kenworth.
Mentionnons que depuis le 17 juin dernier, les 811 travailleurs actifs de l’usine Paccar de Sainte-Thérèse fonctionnent sur un programme de travail à temps partagé, ce qui implique la fermeture totale ou partielle de l’usine pendant une ou deux journées par semaine. À partir du 17 septembre, le lundi suivant la mise à pied, l’usine produira 36 camions par jour au lieu des 42 qu’elle fabrique habituellement. En mars dernier, sa production s’élevait à 54 camions par jour.
Engagements à venir
Par ailleurs, M. Archambault a ajouté qu’il profitera de la campagne électorale pour mettre en lumière les engagements de son parti pour les familles, les étudiants, les travailleurs et les aînés. Parmi ces engagements figurent, entre autres, la création d’une banque de développement du Québec, un guichet unique d’aide aux entreprises qui serait présent dans toutes les régions du Québec et l’éventuel rapatriement de l’assurance-emploi au provincial.
Notons enfin que le candidat de Groulx inaugurera son local électoral, situé au 45, rue Saint-Joseph, à Sainte-Thérèse, ce jeudi 9 août, à compter de 18 h 30.