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Les Nordiques tenteront de maintenir le cap

(Photo Jean-Pierre Laferrière)

Les Nordiques tenteront de maintenir le cap

Publié le 20/10/2009

La quatrième année des Nordiques de Lionel-Groulx dans le circuit de volleyball collégial AAA se veut une de passation de pouvoirs puisqu’aucune joueuse de la saison initiale ne sautera sur le terrain pour la première partie qui aura lieu le jeudi 22 octobre 2009, au collège Lionel-Groulx, à 20 h, alors que les représentantes d’Édouard-Montpetit seront de passage à Sainte-Thérèse.

Habituées de se retrouver parmi les trois meilleures équipes du circuit depuis leur arrivée, les filles de Danyk Sauro croient être en mesure de maintenir le cap.
«Nous avons un solide noyau de vétéranes, dont quatre qui font partie de notre six partant auquel on ajoute cinq recrues imposantes», a lancé Sauro.

Les cinq joueuses qui endosseront le chandail des Nordiques pour la première fois sont Myriam Hallé, Andréanne Gariépy, Marie-Neige Laplante, Kim Robitaille et Évelyne Raymond.

L’entraîneur ne se met pas la tête dans le sable et il est conscient que la place la plus difficile à combler sera sans aucun doute celle laissée vacante par le départ de Stéfanie Latreille-Banville.

La petite Térésienne était la passeuse de la formation depuis le début et, en plus, elle en était la capitaine. L’an dernier, Magy Ouimet a été convertie en passeuse, mais elle n’a pas encore emmagasiné l’expérience nécessaire pour être dominante.
«Nous avons trois filles qui peuvent œuvrer à cette position dans l’équipe, a indiqué Sauro. La première qui s’imposera méritera le poste.»

Il n’y a pas qu’à cette position qu’il y a une belle bataille. Sophie Dallaire, qu’on surnomme «le mur de Beauce», offre une belle opportunité à son entraîneur en raison de sa versatilité. Elle peut évoluer tant au centre qu’à la position d’attaquante.
«On verra qui, de la joueuse de centre recrue ou de l’attaquante recrue, haussera son niveau de jeu pour mériter une place sur le six partant», a-t-il ajouté.

Malgré tout, l’entraîneur a tenu à spécifier que sa formation ne comptera pas sur une grande stabilité, cette année, contrairement aux années passées. C’est que quatre des six filles du six partant ne seront pas de retour l’année prochaine, soit Sophie Dallaire, Geneviève Plante, Marissa Racine et Annie-Claude Pellerin.
«Il faudra donner du temps de jeu aux filles qui prendront la relève l’année prochaine afin de pouvoir compter sur un peu d’expérience au sein du groupe.»

Une course plus serrée

Le grand manitou du volleyball au collège Lionel-Groulx s’attend à une saison plus corsée, cette année. On a été habitués, au cours des trois dernières années, à voir trois équipes se sauver, dont une prendre une avance insurmontable dans la saison (FX Garneau).
«Garneau, Bois-de-Boulogne et notre formation allons encore être dans la course, mais des équipes comme Édouard-Montpetit et Sherbrooke seront assurément à surveiller», a-t-il analysé.

Encore une fois cette année, les Élans de FX Garneau ont profité du fait que le maraudage était permis pour aller chercher une joueuse-clé qui en était à sa dernière année collégiale.

Cette joueuse évoluait pour le cégep de l’Abitibi au cours des deux dernières années, mais complétera son stage collégial avec FX Garneau.

Le circuit tente de pallier cette situation pour les années à venir. Dorénavant, une joueuse qui quittera un cégep pour se joindre à une autre institution scolaire ne pourra jouer durant la première moitié de la saison, soit jusqu’en janvier.