«Ce sont des actes commis par un ou des individus. Cependant, ce ne sont pas des graffitis revendicateurs de messages ou encore liés à des gangs de rue», souligne le policier.
Il faut savoir que des températures clémentes permettent l’utilisation de bonbonnes de peinture (cinq degrés Celsius et plus) tout en stimulant les individus à sortir de chez eux, deux composantes qui ne font pas toujours bon ménage chez certains individus. «Les graffitis sont courants au printemps et durant l’été. C’est vraiment désolant, d’autant plus qu’on ne sait pas pourquoi. Cependant, ils ne sont en rien reliés à des crimes», explique Martin Charron.
Projet Quiétude
Mis sur pied en 2005, ce projet vise les résolutions de problème rencontrées sur un territoire. Ainsi, un comité composé des travaux publics, des loisirs, de certains élus municipaux, de la Régie de police Thérèse-De Blainville, de l’urbanisme, et de certains organismes communautaires, fixe certaines règles en vue de trouver des solutions durables à des problèmes récurrents. C’est ainsi qu’un règlement oblige dorénavant, et ce, dans un délai raisonnable, les commerçants à enlever les graffitis sur leur bâtisse.
«Aussi, nous vous rappelons que la promptitude dans l’enlèvement de ces graffitis risque de décourager les personnes ou les groupes impliqués, alors que maintenir ces graffitis en place ouvre une porte à la commission d’actes similaires ou à d’autres gestes désagréables pouvant survenir sur votre bâtiment, sur les propriétés voisines ou ailleurs dans votre quartier», peut-on lire dans une lettre envoyée par la Régie de police Thérèse-De Blainville aux commerçants.
À ce chapitre, soulignons que ces derniers sont invités à porter plainte pour méfaits. Des photographies seront prises et une analyse des dessins sera faite afin de faire progresser les enquêtes. Information au 450-435-2421.